Vous vous souvenez peut-être que, en septembre 2018, juste avant les élections brésiliennes d'alors, Jair Bolsonaro avait été attaqué avec un couteau. Il n'en fallut pas davantage pour qu'il soit propulsé à l'avant-plan de l'actualité et que le peuple, toujours aussi éclairé en matière politique, le porte à la présidence du pays. Soyons bien honnêtes; qui de nous avait jamais entendu parler du quidam avant ce funeste événement? Je parle bien entendu de l'agression… et de l'élection.
On connaît la suite, ce cher bon gros vieux Jair a passé son mandat à pratiquer un capitalisme sauvage à la sauce fasciste dans tout le Brésil. Pour se détendre, entre deux pratiques délétères envers la population, il s'accordait le loisir de lécher les bottes de Donald Trompe, lequel semblait détenir sur Jair l'avantage d'avoir un QI nettement supérieur. C'est tout dire.
Or voilà que M. Bolsonaro a perdu la dernière élection brésilienne, remportée avec une faible majorité par le candidat de centre gauche Luiz Inacio Lula da Silva, son ennemi juré. Beau joueur comme jamais, Jair avait quitté le Brésil juste avant l'investiture du nouveau président afin de ne pas avoir à remettre l'écharpe présidentielle à son rival.
Deux jours après son départ, ses partisans ont répété l'assaut des trumpistes d'il y a deux ans et ont brièvement occupé la législature, la cour suprême et le palais présidentiel. Comme par hasard, l'épouse de Jair a annoncé, le lendemain de l'attaque, que son mari souffrait d'une adhérence intestinale, séquelle de la blessure qu'il avait subie en 2018.
En conséquence, il est présentement hospitalisé en Floride où, selon moi, il risque d'adhérer encore un sacré bout de temps.
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