Le 11 mars souligne le premier anniversaire des débuts de la contagion à la Covid-19. En effet, le virus a commencé à faire ses ravages ici, il y a un an. C’est pourquoi le Québec a décidé d’honorer les victimes de l’épidémie en ce jour.
On se souviendra que le virus est apparu en Asie plusieurs semaines avant de se répandre en Amérique du Nord. Quoique l’alerte ait été lancée par les autorités chinoises dès qu’il a été identifié, et peu de temps après par l’Organisation mondiale de la santé, les gouvernements occidentaux, y compris celui du Québec, ont négligé de mettre en place des mesures préventives. Cette absence de capacité d’anticipation s’est traduite par une contagion accrue et, dès lors, un nombre d’autant plus grand de décès dus au virus.
Mais le 11 mars n’est pas le seul anniversaire qu’il convient de souligner. Il y a 10 ans, un tremblement de terre suivi d’un tsunami a entraîné la destruction de centrales nucléaires au Japon. Bien que la chose ait été oubliée depuis, le désastre n’est toujours pas sous contrôle et la menace de contamination radioactive est toujours présente, non seulement au Japon, mais aussi dans les pays environnants, et même de l’autre côté du Pacifique.
Pour en revenir au Québec, on pourrait penser que le moment d’honorer les morts de la Covid serait mieux choisi après que l’épidémie sera terminée. À moins, évidemment, que ce soit le cas et qu’on ait oublié de nous le dire.
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