L’autre jour, tandis que je fêtais la finale de la Coupe d’Europe dans la Petite-Italie à Montréal, j’ai aperçu un policier qui arborait sur sa tenue le fameux symbole de la «fine ligne bleue», représentant l’opposition fondamentale entre forces de l’ordre et population.
On aurait pu croire que les autorités policières, tellement intransigeantes quant à la tenue de ses membres, auraient pu intervenir, comme l’a fait la Gendarmerie royale du CAnada, afin de faire retirer ce symbole controversé. Mais, selon toute évidence, il n’en est rien. Il faut croire que quelqu’un, quelque part au sommet de la hiérarchie de cette vénérable institution, a décidé que cela faisait très bien sur l’uniforme de quiconque désirait affirmer ainsi sa défiance envers la masse des gens.
Remarquez bien, il ne s’agit pas du tout ici d’accuser quiconque d’effectuer un profilage racial ou autre. Il ne me viendrait pas à l’esprit de songer, ne serait-ce qu’une toute petite seconde, que nos policiers puissent s’adonner à la moindre forme de discrimination.
Pas du tout!
Je pense, bien au contraire, que leur antipathie s’adresse à tous, sans distinction de race, de religion ou de culture.
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