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C’est bigrement étonnant de constater que cela fonctionne encore; et à tous les coups, par-dessus le marché.
La diabolisation de la gauche, particulièrement en Amérique du Nord, n’échappe jamais aux clichés habituels, lesquels sont en vigueur depuis les lendemains de la Révolution russe. En commençant avec «l’homme au couteau entre les dents» jusqu’aux rebelles colombiens trafiquants de drogue, les attaques contre tout ce qui est «de gauche» demeurent à la fois virulentes et primaires.
Ainsi, le Nicaragua est redevenu la cible à abattre en Amérique centrale. On se souviendra que, à l’époque de Ronald Reagan, un autre président yankee aux capacités limitées, le pays avait été l’objet d’une guerre «de basse intensité» afin d’éliminer cette autre «menace» pour l’hégémonie financière et capitaliste des Stazunis.
De nos jours, il ne s’agit plus de mener ce type de conflit – du moins pas encore –, mais tout de même de déstabiliser le pays et, surtout, d’en diaboliser le gouvernement. Un bien pauvre gouvernement, d’ailleurs, qui ne cherche qu’à trouver un équilibre fragile entre une amélioration des conditions de vie des plus pauvres, d’une part, et les intérêts du grand capital – principalement yankee –, de l’autre.
On serait tenté de souligner le manque d’imagination de la droite mondialiste. Mais il ne faut pas oublier aussi cette étrange amnésie collective des masses qui réagissent devant ces discours éculés comme s’il s’agissait d’un fait nouveau.
Bref, il est plus facile de trouver de coûteux vaccins contre des virus que d’inventer une pilule améliorant la mémoire.
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