mardi 16 mars 2021

Coup de fourgue

 



Vaste mobilisation mondiale en ce temps d’épidémie. De quelle mobilisation est-il question? Est-ce pour traiter les gens malades? Pour fournir au personnel soignant les équipements nécessaires? S’agit-il d’implanter des mesures efficaces afin de limiter la contagion?


Pas du tout!


Depuis quelques jours, on assiste à un appel sans précédent de nombre de chefs d’État et de gouvernement occidentaux, ainsi que des grandes agences de santé publique, afin de se porter à la défense du vaccin AstraZeneca.


On sait que l’usage de ce vaccin a été suspendu dans plusieurs pays à cause de complications étant apparues à la suite de l’inoculation. Or, d’un peu partout, des voix se sont élevées dans le but d’assurer aux cobayes que nous sommes que ce vaccin était sans danger aucun. Et que, de toute façon, s’il ne l’était pas, les risques étaient minimes au point où il n’y avait pas de raison de s’en priver et, s’il vous plaît les détracteurs, veuillez fermer vos gueules.


C’est tout de même bizarre cet acharnement à défendre un vaccin qui, dès ses premières utilisations, a prêté le flanc à la critique d’une telle manière. Ces dirigeants, politiques et autres, qui, encore aujourd’hui, édictent toute une série de mesures coercitives à la vie en société au nom du risque zéro, ne semblent éprouver aucun scrupule à nous exposer à des médicaments plus ou moins inoffensifs.


En lieu et place, ils pourraient tout simplement promouvoir l’utilisation d’un autre vaccin. N’importe quel autre. Tenez, au hasard, le Soberana 02 cubain; le Sinopharm chinois; ou le Sputnik V russe. À défaut, ce ne sont pas les vaccins occidentaux qui manquent, y compris celui de Johnson & Johnson, qui n’a pratiquement pas été testé avant d’être approuvé par les instances de santé publique afin de permettre à la multinationale de rattraper ses concurrents dans la course à la poule aux œufs d’or vaccinale.


Bref, on peut se demander ce qui fait que l’AstraZeneca doit être nécessairement défendu bec et ongles par des gens qui, en apparence, n’ont pas de raison particulière de faire preuve d’un tel acharnement à vouloir nous le fourguer envers et contre tout. Cependant, je suis sûr que l’avenir nous apportera la réponse d’ici un an ou deux.


Tout de même, on aurait souhaité que ces dirigeants aient été plus proactifs pour contrer l’arrivée du virus chez nous qu’ils le sont pour nous imposer des traitements discutables.


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