L’Organisation mondiale de la santé (OMS) en a sorti une bien bonne, aujourd’hui. En effet, il paraîtrait, selon cette organisation qui a tout dit à propos de l’épidémie de coronavirus – ainsi que son contraire –, que l’infection ne diminue pas, mais bien au contraire s’accélère.
Je suppose qu’une telle affirmation décourageante est due au fait qu’il ne faut pas courir de risque avec la santé publique, comme les gouvernements occidentaux l’ont fait pendant les mois de janvier, février et mars, en se tournant les pouces tandis que la contagion gagnait. Mais je crains que les autorités sanitaires mondiales, en noircissant ainsi le tableau, adressent à la population un message dont le sous-texte ne peut manquer d’être interprété a contrario de l’appel à la prudence.
Si, après toutes ces semaines et tous ces mois de confinement, lesquels ont entraîné leur bagage de problèmes et de crises, on en arrive au constat que les choses ne font qu’empirer, c’est donc que tout ce qui a été accompli jusqu’à maintenant n’a servi à rien. La conclusion, plus ou moins consciente, à laquelle les gens vont parvenir sera immanquablement que, si ce qu’on a fait n’a pas marché, il faudra donc faire le contraire à l’avenir.
Devinez à quoi ressemblera le confinement lors de la seconde vague…
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