Avec l’endettement généralisé, la contraction du filet social, le sabotage des réseaux de la santé, l’état de guerre permanent, la paupérisation de la population et l’avidité des classes aisées, le capitalisme sauvage est présentement en perte de vitesse quant à sa popularité auprès des masses.
Autant le socialisme avait été discrédité à partir de 1990, alors que s’étaient effondrées les démocraties populaires en Europe de l’Est, autant aujourd’hui le néolibéralisme – autre appellation du capitalisme sauvage – est en nette désaffection.
Ce n’était pas faute, pour les «dinosaures de la gauche», d’avoir lancé des signaux d’alarme quand les sociétés ont commencé à privatiser à outrance ce que des gouvernements plus progressistes avaient réussi à nationaliser de peine et de misère. Mais, au cours des 30 dernières années, on eut beau répéter les mises en garde, cela eut autant d’effet que de souffler dans une contrebasse.
Bref, en 2020, le socialisme exécute un retour et il ne s’agit pas du tout de la soi-disant gauche de certains intellectuels grassement entretenus, lesquels évitent soigneusement d’aborder les questions socioéconomiques dans leurs interventions télévisées.
Ce changement de paradigme est fort heureux, car les tours d’ivoire ne s’effondrent que lorsque leur base remue.
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