jeudi 14 mai 2020
Bourrins grains
Vous me connaissez, pisse-vinaigre comme je suis. Lorsqu’il est question de brocarder ce qui se passe au Québec, je ne suis pas assis à l’orchestre. Mais là, je dois bien admettre qu’il y en a des pires que nous. Bien pires…
Alors que le gouvernement provincial cherche désespérément à recruter du personnel soignant, allant même jusqu’à demander l’aide de bénévoles et envisageant d’offrir un pont d’or aux médecins spécialistes pour les inciter à faire leur boulot, regardez ce qui se passe aux Stazunis.
Un des effets de l’épidémie actuelle est d’inciter les gens avec des pathologies à éviter les hôpitaux où la présence de personnes contaminées accroît le risque de contracter la Covid-19. En conséquence, dans certaines régions, des lits demeurent inoccupés. Comme la santé dans ce pays est une affaire de gros sous, privatisation oblige, les gestionnaires des centres de soins procèdent actuellement à des mises à pied, tandis que dans d’autres régions, les urgences débordent et que le personnel s’épuise à la tâche.
De cela, j’en tire deux conclusions. La première est que le privé n’encaisse que des échecs répétés quand vient le temps de gérer le secteur public.
La seconde, c’est que les Yankees sont d’incroyables bourrins.
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