mercredi 22 avril 2020

Certains incertains certains



Cela a été amplement démontré, depuis le début de l’épidémie: il n’y a aucune foi à accorder aux chiffres qui la concernent. Qu’il s’agisse du nombre de personnes infectées et de celles qui sont décédées, il appert que les évaluations sont faites en fonction de critères différents, selon les administrations. Au surplus, elles demeurent bien souvent le produit de projections approximatives.

Bref, c’est comme rouler de nuit, tous feux éteints.

Pas étonnant que les statistiques se retrouvent «dans le champ». Car des études toutes récentes semblent indiquer que, finalement, le taux de personnes infectées est largement inférieur à ce qui avait été affirmé précédemment.

Bonne nouvelle, direz-vous? Quelle erreur! Les experts, à l’audition de ces résultats qui les déconsidèrent, ont servi une sévère mise en garde. Oui, car si le virus est beaucoup moins contagieux qu’on le croyait, cela signifie qu’une deuxième vague serait dévastatrice. Pourquoi la deuxième et pas la première?

Bref, c’est comme inhaler la fumée secondaire d'une cigarette, ce qui serait infiniment plus néfaste que de fumer soi-même.

Au final, à force de raconter tout et son contraire, nos brillants experts jettent leur propre crédibilité par la fenêtre. Déjà qu’on n’avait plus confiance aux religieux, aux entrepreneurs ni aux politiciens; s’il faut que, en plus, on se méfie des scientifiques…

Mais qu’on se rassure. Avec un peu de chance, les études récentes ne sont pas meilleures que les plus anciennes.

Bref, on pourrait dire à tous ces décideurs à la petite semaine de fermer leur gueule et d’allumer les phares, avant de nous jeter dans le fossé…

… à côté de leur crédibilité.

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