La Turquie est un point de passage pour les réfugiés qui affluent depuis le Proche-Orient à cause de la déstabilisation orchestrée par les Stazunis.
En conséquence, les Européens se sont entendus avec le gouvernement turc de M. Recep Tayyip Erdogan. En 2016, ce dernier acceptait d’empêcher les migrants d’atteindre l’Europe, en échange de quoi les citoyens turcs n’auraient plus besoin de visas pour entrer dans un pays de l’Union européenne. Ah oui, j’oubliais; également, la Turquie devait recevoir un premier versement de 3 milliards d’euros.
Fin 2019, M. Erdogan a décidé de porter la guerre contre les Kurdes en Syrie où il entend se tailler un territoire-tampon. Ainsi, il a provoqué la colère de Damas, de Téhéran et de Moscou. Comme il reçoit des appuis trop tièdes à son goût de la part des Occidentaux, il a décidé de mettre la pression par le biais des migrants. Ainsi, il a ouvert sa frontière, de sorte que les réfugiés ont commencé à y affluer. D’abord en Grèce, puis éventuellement dans le reste de l’Europe. Une nouvelle crise migratoire point à l’horizon, laquelle vient compliquer sérieusement la crise sanitaire due au coronavirus.
Or, ce n’est pas d’aujourd’hui que l’immigration est utilisée comme une arme par un gouvernement. Rien qu’au CAnada, au XIXe siècle, n’était-ce pas avec l’immigration que John George Lambton, premier comte de Durham, comptait faire disparaître la «race inférieure» constituée de Canadiens français?
Bin alors, si les Anglais et leurs épigones l’ont fait, ça doit être correct, non?
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