Au cours des neuf dernières années, il n’a pas manqué d’occasions où le régime en place a été accusé d’utiliser des armes chimiques contre les djihadistes et les rebelles, lesquels étaient bien souvent les mêmes.
Curieusement, ces attaques prenaient place la plupart du temps tandis que les hasards de la guerre étaient favorables à l’armée syrienne. C’était l’argument de Damas, d'ailleurs: pourquoi utiliser des armes chimiques, alors que nos troupes progressent sur le terrain?
D’autre part, l’hypocrisie occidentale pouvait se laisser libre cours sur le sujet, alors que les puissances militaires européennes ou américaines, ainsi que leurs alliés, n’hésitaient pas à utiliser du phosphore blanc ou des projectiles fabriqués à partir d’uranium appauvri; et je ne parle pas des mines antipersonnel ou des divers types de sous-munitions.
En ce moment, les derniers rebelles sont coincés dans l’enclave d’Idlib. Certes, ils bénéficient pleinement de l’appui turc, mais cela n’est pas suffisant. On a vu, dernièrement, qu’Ankara n’hésite pas à utiliser l’arme de l’émigration massive pour susciter un appui plus marqué des puissances européennes.
Ces mêmes rebelles ont décidé de mettre un peu de pression de leur côté en provoquant une autre fausse attaque chimique. Ils ont sans doute oublié l’adage selon lequel il ne faut jamais jouer avec les allumettes. L’un des conteneurs de produits chimiques s’est rompu avant l’explosion et les combattants rebelles ont été empoisonnés par leur propre bombe sale. Bref, un cas de justice immanente.
On n’en a jamais assez de ça.
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