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Dans l’actualité, l’événement est «passé sous le radar», comme on dit en anglais vernaculaire. Si la chose a été annoncée par les talibans, et répercutée par les Iraniens, elle n’a pas été démentie par les Stazuniens. C’est la manière habituelle des Yankees de confirmer une nouvelle qui leur déplaît. Jusqu’à ce qu’ils trouvent une façon de la présenter à leur avantage.
Cela s’est déroulé dans la région de Ghazni, dans l’est de l’Afghanistan, lundi dernier. Un avion s’y est écrasé ayant à son bord, entre autres officiers, le sinistrement fameux Michael D’Andrea. Une sorte de super-espion de la CIA responsable de tout le Moyen-Orient. Compte tenu de la valeur géostratégique de la région, on a tout de suite une idée de l’importance du personnage. Ce serait d’ailleurs lui qui aurait planifié en bonne partie les meurtres d’Oussama ben Laden et de Qassem Soleimani, sans compter quantité d’attaques de drones au Pakistan et au Yémen; et probablement ailleurs, aussi.
Bref, D’Andrea et un nombre encore inconnu d’officiers supérieurs, en mission de renseignement à bord d’un avion spécial – une sorte de centre de renseignement volant –, sont morts quand l’appareil s’est écrasé.
Était-ce un accident? L’avion a-t-il été abattu? Les causes du crash restent obscures.
Ce qui est capital, c’est de ne pas laisser entendre qu’il s’agit de représailles.
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