Prenez le pauvre petit couple royal formé par Henry Windsor et Meghan Markle. Tant que ces derniers faisaient partie intégrante de la famille de monarques britanniques, les millions leur pleuvaient dessus, sans compter que toutes leurs dépenses étaient bien souvent couvertes par l’État, entre autres celles concernant leur sécurité. On se demande pourquoi, d’ailleurs. En cette période d’incertitude économique qui voudrait s’en prendre à de tels profiteurs?
Bref, maintenant qu’ils ont déclaré leur «indépendance» par rapport à la tribu, et qu’ils ont élu domicile en Colombie-Britannique, leur train de vie est changé. Par exemple, plutôt que le beau palais où ils avaient l’habitude de leur oisiveté dorée, les voici contraints de vivre dans un taudis de l’île de Vancouver valant à peine plus de 17 millions de dollars. CAnadiens, en plus!
Cette misère n’est guère atténuée par la présence de six policiers chargés d’assurer leur sempiternelle sécurité, le niveau de celle-ci étant décidé par les autorités du Royaume-Uni. On estime les coûts de cette protection rapprochée à au moins 2,5 millions de dollars (cAnadiens, toujours). Maintenant, dans quelle proportion la facture sera-t-elle divisée entre Londres et Ottawa? Il est trop tôt pour le savoir.
Évidemment, les jeunes gens sont tout à fait disposés à payer pour leur sécurité, lors d’engagements commerciaux ponctuels – mais pas sur une base quotidienne –, et encore, seulement «à condition que leurs affaires aillent bien».
Gageons tout de suite qu’elles n’iront jamais assez bien à leur goût…
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