dimanche 22 décembre 2019

Les copains d’abord

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On sait à quel point les Stazunis détestent encore viscéralement l’Union soviétique et tout ce qui est de gauche, même 30 ans après la chute du mur de Berlin.

Ce qui étonne toujours un peu, c’est que les méchants, dans l’imagerie populaire yankee, laquelle est portée en grande part par la culture populaire, cinéma et télévision en tête, sont le plus souvent les nazis.

Évidemment, personne n’ira prétendre que ces derniers sont des enfants de chœur, mais, tout de même, il y a d’autres réprouvés dans l’histoire récente. Or, justement, se pourrait-il que cette fixation masque une certaine mauvaise conscience?

Longtemps après la fin de la Deuxième Guerre mondiale, on commence à découvrir des faits assez troublants concernant les rapports plus qu’ambigus entre les Stazunis et l’Allemagne nazie. Ainsi, on apprend que le grand capital – et donc les élites politiques – a appuyé la montée au pouvoir d’Adolf Hitler, depuis Henry Ford, dont le portrait ornait le bureau du précédent, en passant par Harry S. Truman, qui allait devenir président, jusqu’à Prescott Bush, le père et grand-père de deux autres présidents yankees.

On me dira qu’il était difficile de prévoir les débordements du régime. C’est sans doute vrai. Mais comment expliquer, alors, que des entreprises stazuniennes allaient continuer à alimenter la machine de guerre allemande jusqu’en 1944? Rappelons pour mémoire que, dès décembre 1941, Yankees et nazis étaient officiellement en guerre.

À quoi pouvait tenir une telle absurdité? Tout simplement à ce que, à partir de 1917, les véritables ennemis des Yankees ont toujours été, dans l’ordre, les communistes et les Russes. Alors, quoi de plus normal que d’aider les petits copains qui cherchaient à détruire l’Union soviétique?


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