dimanche 31 décembre 2017
samedi 30 décembre 2017
Les poires et l’espoir
Voici que 2017 est presque terminée. Encore une fois, ceux qui ont réussi à survivre à l’année se prennent à espérer que la suivante sera meilleure. Il y a bien quelques endroits dans le monde où cela est peut-être conséquent. Mais à côté de tous ces lieux où les choses vont s’améliorant, combien d’autres voient-ils leur situation se détériorer de jour en jour?
Crises politiques en vue sur tous les continents, et même aux Stazunis avec l’enquête sur la collusion dirigée contre le clan Trompe. Possibilité d’une crise économique de l’envergure de celle de 2008; peut-être pas en 2018, mais son spectre point à l’horizon. Et tout cela sans compter les conflits régionaux qui menacent d’embraser telle ou telle partie du monde.
Imaginez seulement les conséquences de tout cela quand – c’est forcé – ça finira par arriver. Alors la foi en l’avenir, c’est bien joli, encore faudrait-il qu’elle repose sur l’esquisse d’une tendance vers l’amélioration. En l’état, rien ne permet d’y croire. Oui, je sais que ce n’est pas un langage à tenir à un tel moment de l’année.
Et je n’ai même pas mentionné vos prétendues élites qui ne se gênent pas pour vous bouffer tout ronds. Eh bien, faites comme elles. Pendant les festivités de fin d’année – ou de début de la prochaine, c’est tout comme – mangez des poires vous aussi. Ça console.
En attendant le retour d’ascenseur où vous boufferez du banquier avec son à-côté de politicien en sauce véreuse.
Crises politiques en vue sur tous les continents, et même aux Stazunis avec l’enquête sur la collusion dirigée contre le clan Trompe. Possibilité d’une crise économique de l’envergure de celle de 2008; peut-être pas en 2018, mais son spectre point à l’horizon. Et tout cela sans compter les conflits régionaux qui menacent d’embraser telle ou telle partie du monde.
Imaginez seulement les conséquences de tout cela quand – c’est forcé – ça finira par arriver. Alors la foi en l’avenir, c’est bien joli, encore faudrait-il qu’elle repose sur l’esquisse d’une tendance vers l’amélioration. En l’état, rien ne permet d’y croire. Oui, je sais que ce n’est pas un langage à tenir à un tel moment de l’année.
Et je n’ai même pas mentionné vos prétendues élites qui ne se gênent pas pour vous bouffer tout ronds. Eh bien, faites comme elles. Pendant les festivités de fin d’année – ou de début de la prochaine, c’est tout comme – mangez des poires vous aussi. Ça console.
En attendant le retour d’ascenseur où vous boufferez du banquier avec son à-côté de politicien en sauce véreuse.
jeudi 28 décembre 2017
mercredi 27 décembre 2017
Station Lamentations
La tradition veut que le mur des Lamentations, à Jérusalem, soit en fait ce qui reste du temple construit par Salomon, le fils du roi David, tel que rapporté par la légende biblique. Dans les faits, le fameux mur n’est qu’un ouvrage de soutènement érigé afin de consolider l’esplanade en surplomb et sur laquelle est aujourd’hui érigée la mosquée al-Aqsa. Mentionnons au passage que ledit mur ne remonterait pas du tout à l’époque du supposé Salomon (Xe siècle avant notre ère), mais bien plus tard, soit au cours de la seconde moitié du Ier siècle de notre ère.
Néanmoins, à cause de la prétendue proximité de cette structure avec l’ancien saint des saints du temple ancestral, là où on conservait la mythique arche d’alliance, le mur des Lamentations est devenu un lieu de pèlerinage pour les adeptes du judaïsme. L’endroit n’est pas des plus décoratifs. Il s’agit essentiellement d’un amoncellement rigoureusement vertical de grosses pierres taillées. En outre, le lieu n’est pas toujours très bien fréquenté, comme ont pu le démontrer les médias en mai dernier, lorsque fut prise la photo ci-dessus.
Cependant, démocratique comme pas un, l’État d’Israël a décidé de faciliter l’accès au monument – et pas seulement pour les soldats, policiers et autres agents de sécurité – en construisant à proximité une station de trains. Comme on sait, dernièrement, Donald Trompe, le président yankee, a décidé unilatéralement, et sans raison valable, de transférer l’ambassade des Stazunis de Tel-Aviv à Jérusalem, reconnaissant ainsi de facto l’affaiblissement de la Palestine par l’État hébreu. Bref, il a foutu encore plus la merde dans un conflit déjà chronique et intense. Afin de marquer sa reconnaissance, Israël, par la bouche de son ministre des Transports, a annoncé que la future station de trains serait nommée «Donald John Trump».
Au fond, c’est assez logique d’associer ce quidam aux lamentations.
lundi 25 décembre 2017
dimanche 24 décembre 2017
Bas tarlais dans les botterleaux
Les techniques d'interrogations discrètes des espions russes ont fait leur réputation depuis des décennies.
Dans ce cas-ci, le fils de Pierre Elliott Trudeau a déjoué leur sournoise manœuvre en préférant leur fournir des informations qui sont de notoriété publique.
Libellés :
• Lou Skannen,
C'est ça qui est ça,
Coulis de gazette
samedi 23 décembre 2017
vendredi 22 décembre 2017
Nikki les niquera!
Nikki Haley, ambassadrice des Stazunis à l'ONU |
La diplomatie yankee vient de prendre un tournant. En effet, jusqu’alors, il s’agissait d’un art mettant en présence une nation face aux autres dans le cénacle international.
C’est désormais chose du passé! En effet, comme l’a affirmé la représentante des Stazunis à l’ONU, Mme Nikki Haley – pas vraiment une comète, celle-là –, la diplomatie est tombée désormais dans la sphère individuelle. Comme elle l’a mentionné elle-même, quiconque voterait contre les Stazunis au Conseil de sécurité – ou ailleurs sans doute – verrait son nom apparaître sur la liste des persona non grata des Yankees, chose qui aurait été confirmée par le parrain de son organisation criminelle, M. Donald J. Trompe.
Ai-je besoin de préciser que cela n’a pas impressionné grand monde, sinon les producteurs de papier qui se frottent les mains: ce sera à n’en pas douter, une très, très, très longue liste.
Passez (ça sous) un sapin
Eh oui, c'est de nouveau le temps de l'année pour toutes les cochonneries de Noël, dont celle-ci!
Toujours la même – vous pouvez vérifier si vous ne me croyez pas – parce qu'il ne faut surtout pas changer de disque année après année.
Et dépêchez-vous de l'acheter avant que le prix baisse à partir du 26 décembre!
jeudi 21 décembre 2017
mercredi 20 décembre 2017
Aga con et Aga Khan
Il aura fallu un an, mais finalement la commissaire à l’éthique en est arrivée à confirmer ce que tout le monde savait depuis 11 mois. En effet, le fils de Pierre Elliott Trudeau, en acceptant l’invitation de l’Aga Khan avec femme et enfant l’an dernier, a enfreint la loi sur les conflits d’intérêt.
Évidemment, il ne fallait pas s’attendre à ce qu’il y connaisse grand-chose, mais un de ses avocats aurait pu lui glisser à l’oreille que ce genre de chose était illégal. Mais il est vrai que c’était le temps des fêtes; les avocats étaient peut-être en vacances; peut-être trop soûls ou pas au courant des projets de leur client.
Et puis, de toute façon, c’est le fils de Pierre Elliott Trudeau! N’est-il pas au-dessus des lois?
Et même s’il ne l’était pas et que les avocats lui avaient expliqué l’impropriété d’un tel comportement, aurait-il seulement écouté? Ou même compris?
N’est-il pas le fils de Pierre Elliott Trudeau?
lundi 18 décembre 2017
Postnatianal
En 2014, le fils de Pierre Elliott Trudeau avait annoncé, non sans fierté, que le CAnada – son pays – était le «premier État postnational» de la planète. Les petits compatriotes, ébaubis d’amour et d’admiration devant tant de clinquant, ont applaudi à pattes-que-veux-tu.
Personne ne s’était donné la peine de comprendre ce que cela voulait dire – évidemment, c’était le CAnada –, si cela voulait dire quelque chose. Peut-être, au fond, n’était-ce qu’un des nombreux déguisements dont aime s’affubler le premier ministre, ce qui permet de cacher l’essentiel, c’est-à-dire le vide qui le caractérise.
Dernièrement, le gouvernement a donné la permission aux entreprises cAnadiennes liées à l’industrie militaire de vendre des armes à l’Ukraine. Cependant, il n’est pas obligatoire, dans ce contexte, que ce soient des armes qu’elles aient fabriquées elles-mêmes. Subtilité byzantine que cela? Nenni, et voici pourquoi.
Comme les négociations entre les Stazunis et la Russie pour permettre le déploiement d’une mission de Casques bleus dans le Donbass ont échoué de la manière la plus prévisible qui soit, la situation dans cette région du monde est donc restée telle qu’elle était. À peu près au même moment, Donald Trompe a signé un décret permettant d’exporter des armes «défensives» en Ukraine. Or comme on sait que Kiev désire surtout écraser la rébellion dans le Donbass, les armes dites «défensives» ne l’aideront guère.
On peut facilement penser que, par le biais d’entreprises cAnadiennes, les Yankees pourront envoyer en Ukraine autant d’armes, aussi peu défensives soient-elles, sans pour autant ternir – davantage – leur réputation face à leurs partenaires européens.
Bref, en se faisant un simple intermédiaire dans le commerce des engins de mort, Ottawa abdique une bonne part de sa souveraineté. C’est peut-être ça, le «postnationalisme»: l’absence d’honneur, de droiture et de morale.
En pratique, cette attitude associe le CAnada du fils de Pierre Elliott Trudeau à l’idée d’un orifice commun à tous les êtres vivants.
samedi 16 décembre 2017
Se payer la traite
La traite de chair humaine est encore profondément ancrée dans la mentalité yankee. On savait que l’esclavage avait été aboli au cours de la guerre de Sécession, deux ans après son début en fait, parce que le président d’alors avait besoin d’un prétexte afin de valider son acharnement à combattre les États voulant se séparer légalement de l’Union.
Un peu après 1860, donc, les esclaves avaient été libérés; sur le papier. Un siècle après, les descendants de ces mêmes esclaves n’avaient toujours pas le droit, dans le sud du pays, de s’asseoir côte à côte avec une personne de race blanche dans l’autobus. C’est donc vers 1960 que la lutte pour les droits civiques s’est amorcée aux Stazunis avec les résultats bancals qu’on connaît actuellement.
Encore aujourd’hui, les exemples ne manquent pas pour souligner à gros traits que des personnes sont systématiquement discriminées dans ce pays. Qu’il s’agisse des Noirs abattus par les policiers ou des Latino-américains menacés en bloc de déportation par le président lui-même. Sans compter les partenaires commerciaux étrangers, toujours considérés avec suspicion.
A-t-on au moins définitivement tiré un trait sur la traite d’êtres humains, aux Stazunis? Il semble que non. Une révélation récente dans un article publié par Reprieve U.S.* nous apprend 7 vérités assez déroutantes concernant l’infâme bagne de Guantanamo. Celle qui a surtout retenu mon attention est la première. Elle révèle que la plupart des détenus de Guantanamo ont été achetés par les autorités yankees.
Et ça a la prétention d’être à la tête du monde libre; quoique pas d’un monde juste, remarquez bien.
* Association d’avocats basée à New York, qui se porte à la défense des droits individuels et faisant la promotion de la justice.
vendredi 15 décembre 2017
jeudi 14 décembre 2017
mercredi 13 décembre 2017
mardi 12 décembre 2017
Démocratie totale
L'article ici |
On sait que, dernièrement, on a trouvé dans les médias nombre d’accusations à l’encontre du Venezuela. En effet, on a monté en épingle les manifestations d’opposants afin de laisser l’impression que le peuple n’en pouvait plus de cette insupportable dictature de gauche s’accrochant désespérément au pouvoir, en dépit de l’universelle désaffection dont elle faisait l’objet.
Et puis – patatras! –, chaque élection entre-temps, qu’elle soit locale ou régionale, maintient au pouvoir les représentants de la gauche. La droite n’a plus alors qu’à aller se rhabiller, tandis qu’elle-même et ses appuis étrangers, bien souvent médias en tête, crient à la manipulation électorale en dépit de ce qu’affirment les observateurs neutres.
Bref, il n’y a rien comme d’irréprochables élections pour alimenter les accusations de totalitarisme. Il est vrai que, en Amérique du Nord, les élections ne sont pas toujours irréprochables. Ces accusations sont peut-être un signe d’envie.
Quant au totalitarisme…
lundi 11 décembre 2017
Si vis pacem, para bellum
https://www.investigaction.net/fr/la-colombie-est-sure-pour-les-affaires-mais-pas-pour-les-gens-entretien-avec-daniel-kovalik/ |
Il y a un an, le processus de paix a été enclenché en Colombie. Après des années de guérilla, avec ses affrontements et sa répression sauvage, la fin des combats a été applaudie par la communauté internationale, laquelle n’a pas manqué de qualifier la chose comme un pas décisif vers une normalisation de la situation.
Elle avait tout à fait raison, la communauté internationale. Les choses sont rapidement revenues à la normale; une normale typique dans cette région du monde, faut-il préciser. En effet, entre autres sous l’impulsion des Yankees et de ses amis les barons de la drogue, le gouvernement colombien, avec l’aide empressée des paramilitaires, a repris son programme de répression des forces progressistes. La sanguinaire sarabande a recommencé comme avant la révolte des Forces armées révolutionnaires de Colombie (FARC): meurtres de syndicalistes et de leaders sociaux, frappes armées, production effrénée de drogue, tout y passe.
Maintenant que les FARC ne sont plus là pour tempérer la barbarie, la communauté internationale regarde complaisamment ailleurs. N’est-ce pas, pour elle, les exactions n’étaient jamais que le fait des forces de gauche. Maintenant que ces dernières ont déposé les armes, on peut se désintéresser de la situation la conscience en paix. Belle morale occidentale, il n’y a pas à dire.
À propos de morale en voici une incontournable: ne déposez jamais les armes.
dimanche 10 décembre 2017
Weil et va peur
Mme Kathleen – n’est pas Simone qui veut – Weil, ministre responsable de l’Accès à l’information et de la Réforme des institutions démocratiques, est également ministre responsable des Relations avec les Québécois d’expression anglaise. Comme ses fonctions ne l’occupent pas trop, elle a tout le temps nécessaire d’aller se balader devant les médias qu’elle entretient de son verbe haut et clair, avec la belle voix flûtée qu’on lui connaît.
Dernièrement, elle nous en a appris une bien belle, à savoir que les anglophones au Québec ne se sentent pas chez eux. Oui, dans le domaine de l’emploi et de l’accès à des cours de français, entre autres, il semble qu’il y a un problème. Je ne sais pas pour Chibougamau, mais si on se promène au centre-ville de Montréal, on constate la chose, en effet: on dirait que les anglophones unilingues sont de plus en plus confinés dans des emplois de services, que ce soit en restauration ou dans la vente au détail. Visiblement, il y a un problème avec les cours de français; mais est-ce un problème d’accès ou de volonté?
Remarquez, on ne saurait blâmer des gens de ne pas se sentir chez eux dans un pays qui ne parle pas leur langue. Est-ce que vous vous sentez chez vous au CAnada? Bin non, évidemment. Alors, comment reprocher aux CAnadiens de ne pas se sentir chez eux au Québec…
En tout cas, moi, j’ai fait un pas dans la bonne direction. J’ai adopté un anglophone. Si, si. Je lui ai bâti une petite cabane dans le jardin, avec ses écuelles – une pour la nourriture et l’autre pour l’eau –, et, de temps en temps, je prends une pelle pour aller nettoyer un peu. On va se promener au parc. Il est très joueur; je lance sa balle et il la rapporte. Je suis très content.
Le seul problème, c’est qu’il ne comprend jamais quand je parle.
Dernièrement, elle nous en a appris une bien belle, à savoir que les anglophones au Québec ne se sentent pas chez eux. Oui, dans le domaine de l’emploi et de l’accès à des cours de français, entre autres, il semble qu’il y a un problème. Je ne sais pas pour Chibougamau, mais si on se promène au centre-ville de Montréal, on constate la chose, en effet: on dirait que les anglophones unilingues sont de plus en plus confinés dans des emplois de services, que ce soit en restauration ou dans la vente au détail. Visiblement, il y a un problème avec les cours de français; mais est-ce un problème d’accès ou de volonté?
Remarquez, on ne saurait blâmer des gens de ne pas se sentir chez eux dans un pays qui ne parle pas leur langue. Est-ce que vous vous sentez chez vous au CAnada? Bin non, évidemment. Alors, comment reprocher aux CAnadiens de ne pas se sentir chez eux au Québec…
En tout cas, moi, j’ai fait un pas dans la bonne direction. J’ai adopté un anglophone. Si, si. Je lui ai bâti une petite cabane dans le jardin, avec ses écuelles – une pour la nourriture et l’autre pour l’eau –, et, de temps en temps, je prends une pelle pour aller nettoyer un peu. On va se promener au parc. Il est très joueur; je lance sa balle et il la rapporte. Je suis très content.
Le seul problème, c’est qu’il ne comprend jamais quand je parle.
samedi 9 décembre 2017
vendredi 8 décembre 2017
Qu’est-ce qui fonctionne pas?
http://www.washingtonexaminer.com/puerto-rico-wont-have-full-power-back-until-february/article/2642346 |
En septembre dernier, deux ouragans se sont abattus, entre autres, sur l’île de Porto Rico, causant des dommages équivalents à 94 milliards de dollars. C’est beaucoup de dollars! Parmi les dégâts, on note surtout ceux qui ont causé l'interruption de l’alimentation électrique, laquelle handicape beaucoup le retour à la normale. D’ailleurs, aujourd’hui, on estime qu’il faudra attendre jusqu’en février prochain avant que le réseau électrique soit entièrement rétabli. Cela suscite une question: «Au début de février ou à la fin de février?» Et qui sait si février n’arrivera pas en mars ou même plus tard...
Toujours en septembre, l’ouragan Irma, à ce moment de catégorie 5, a frappé l’île de Cuba après avoir ravagé Porto Rico. Les dommages ont surtout été causés à une région touristique autour de la ville de Caibarien. Par la suite, la tempête a causé des inondations monstres à La Havane, entre autres endroits, et plus de 2,2 milliards de dollars de dommages en tout. Pour Cuba, c'est encore plus de dollars! Immédiatement après le passage de la tourmente, le ministre du Tourisme cubain, M. Manuel Marrero, a promis que les installations seraient prêtes à accueillir les touristes pour la prochaine saison. Selon toute vraisemblance, la situation est pratiquement rétablie au moment d’écrire ces lignes.
Bizarre, quand même, non? La plus grande puissance économique du continent américain qui est incapable de rétablir les services de base pour sa propre population avant des mois; et un petit pays, assiégé de surcroît par un blocus infâme, qui remet sur pied ses services touristiques en quelques semaines à peine.
Pour ceux qui cherchent à prouver que le socialisme ne fonctionne pas… Eh bin, ils vont continuer à chercher!
jeudi 7 décembre 2017
Donald le connard
Normalement, en politique internationale, il n’est jamais question de céder sur un point à moins d’obtenir quelque chose en échange. Le principe a été à la base de toutes les négociations, en particulier celles qui sont parvenues à amener, tôt ou tard, une paix durable dans l’un ou l’autre recoin de la planète.
Aujourd’hui, l’étrangement déconnecté Donald J, Trompe, accessoirement président des Stazunis et principalement prochain en ligne pour une consultation chez un neurologue compétent, a décidé, et ce, unilatéralement, de reconnaître Jérusalem comme capitale d’Israël.
Pour la plupart des gens, cela semble quasiment normal. Après tout, dans la Bib’ c’est la ville où a siégé le roi David, étoile à six branches de la saga du peuple juif au cours de l’Antiquité et, en plus, le symbole de la félicité éternelle sur Terre où on s’est amusé à torturer, avant de le mettre à mort, un certain prophète dont l’histoire n’a pas retenu le nom.
En tout cas, moi, je ne m’en souviens plus.
Mais, dans le contexte laïque actuel, Jérusalem n’a pas une vocation unique. C’est possiblement la capitale de l’État hébreu, sioniste et expansionniste depuis sa création, marionnette de l’impérialisme yankee, certes. C’est aussi la ville qui est considérée comme son éventuelle capitale, dans sa partie orientale tout au moins, par le peuple palestinien. Vous savez, ce peuple qui a autant de droits à cette terre que les Israéliens.
Jusqu’à maintenant, dans la poudrière que représente cette partie du monde, un fragile équilibre avait fini par émerger, occasionnellement rompu par les provocations des uns et les répliques des autres. Mais on y vivait plus ou moins normalement. Pas d’invasion de la bande de Gaza; pas d’Intifada. Bref, la plupart des gens pouvaient respirer un peu.
Or voici que, en passant par la foraine avec ses sabots, ce bon gros vieux Donald J. Trompe vient de donner de la sorte un solide coup de pied dans la termitière, causant du fait même un très dangereux remous. Déjà, les Palestiniens jurent de lancer une nouvelle Intifada; les chancelleries d’un peu partout déplorent cette initiative déplacée; aux Stazunis même, les analystes restent bouche bée devant une telle bévue.
Et en quoi cette stupidité va-t-elle profiter à la situation internationale des Yankees? En rien, puisqu’elle n’apportera aucun avantage. Sauf peut-être celui de créer encore plus d’instabilité au Proche-Orient, instabilité qui devrait selon toute vraisemblance profiter aux fabricants d’armes, lesquels, il est vrai, pullulent aux Stazunis.
Mais cela ne réglera en rien le problème qui pourrit toute la région. La décision de la Maison-Blanche ne fera que donner un tour de vis supplémentaire à la répression que subissent les Palestiniens, ce qui alimentera encore davantage leur juste révolte. Leur combat se poursuivra encore longtemps. Et si certains, dont la courte vue est patente, se réjouissent de cette victoire en faveur d’Israël, qu’ils songent un instant que toutes ces victoires mises bout à bout ne mèneront à rien; mais en revanche, il suffira d’une seule défaite pour que tout soit consommé définitivement.
L’an prochain, à Jérusalem-Est!
mercredi 6 décembre 2017
La marque de Marc
Philippe Couillard (le nom est marrant) dans une envolée oratoire en faveur de l’usage du français |
Les faits reprochés remontent à 2012-2013 alors que Marc aurait laissé un certain Éric Ouimet amasser des fonds alors que ce dernier n’était pas accrédité pour le faire. La chose n’étant pas admissible, selon la loi électorale, le DGEQ a donc dû sévir. En conséquence, Marc était passible d’une amende de 500 $, montant qu’il a payé rubis sur l’ongle, comme s'il était plein aux as.
On demande aux donateurs du PLiQ de tenir compte de ce manque à gagner lors de la prochaine collecte de fonds.
Un petit effort, quoi; ces gens-là se décarcassent pour vous servir…
mardi 5 décembre 2017
La chose sûre a son pied
Encore une fois, il s’est trouvé un cAnadien dans l’âme pour donner une leçon au Québec. Gros avantage, il n’a pas fallu aller le chercher loin, celui-là; il habite la région de Québec – la ville, ce coup-ci – puisqu’il enseigne à l’Université Laval.
Voilà que M. Abdelwahed Mekki-Berrada, c’est son nom, est un professeur d’anthropologie. Alors on semble vouloir nous faire croire qu’on doit avaler la couleuvre sans rien dire, puisqu’il doit savoir de quoi il parle. Et que dit-il, ce cher brave homme?
Eh bien, sitôt qu’il aperçoit une tribune de libre, il grimpe dessus afin de raconter à qui n’a pas eu l’occasion se sortir de la salle avant qu’on verrouille les portes que la montée de l’anti-islamisme – qui est un terme plus exact à mon humble avis que le terme «islamophobie» – dans la Belle Province est due à une carence du peuple québécois. En effet, ce problème découle d’une «crise d’identité non résolue et [de] la peur de ne plus exister comme peuple ou comme culture», selon ce grand intellectuel que la planète entière nous envie.
Ah bon… Eh bien, je comprends tout maintenant!
En fait, pas tout à fait tout. Parce que l’anti-islamisme est aussi présent, entre autres, en France et aux Stazunis, par exemple. Et s’il existe deux peuples qui n’ont pas de problème d’identité non résolue, ce sont bien ces deux-là. Sans compter qu’ils n’ont pas peur de ne plus exister comme culture, non plus. La culture française n’est pas en danger de disparaître et celle des Stazunis n’est pas en danger d’apparaître. Alors son explication ne tient pas la route.
Et puis, si l’anti-islamisme du peuple québécois est une conséquence de son insécurité culturelle, comment se fait-il qu’il n’a développé aucun anti-hindouisme ou aucun anti-bouddhisme, pour ne nommer que ceux-là? Serait-ce parce que les tenants de ces religions se contentent de pratiquer leur culte entre eux et ne cherchent pas à l’imposer directement ou indirectement à d’autres? Peut-être que l’anti-islamisme des Québécois provient du fait que, par le passé, ils ont eu à subir les abus d’une autre religion aux origines proche-orientales tout aussi intolérante et que, au tournant des années 1960, ils ont réussi à se débarrasser de son pouvoir délétère.
Finalement, il est fort probable que l’anti-islamisme des Québécois soit une intolérance de l’intolérance. En soi, je trouve que c’est une vertu.
Mais tout cela, ce ne sont que des hypothèses. Ce qui est une chose sûre, par contre, c’est que ce n’est pas parce qu’on est professeur d’université qu’on sait forcément de quoi on parle.
lundi 4 décembre 2017
La gauche gauche
On dirait que, par les temps qui courent, tout le discours de la gauche se cristallise sur un thème – peut-être deux avec cette défense butée des droits religieux.
Le principal, en tout cas, est celui des droits des personnes ayant une orientation sexuelle autre qu’hétéro. Qu’il s’agisse de reconnaissance sociale, de droits au mariage ou à l’adoption, la gauche actuelle n’a d’yeux que pour ces minorités. C’est tout à fait correct en soi, étant donné qu’il va sans dire que toutes les personnes ont les mêmes droits, indépendamment de leur orientation sexuelle.
Mais il ne faut pas oublier non plus que la gauche doit se soucier de toutes les personnes qui composent la société. Où sont les interventions pour restaurer le filet social? Qu’en est-il de la reconstruction des programmes de santé, d’éducation et autres? Qu'est-il advenu du débat et du militantisme visant à réduire les inégalités, lesquelles touchent pratiquement toute la population?
Est-ce simplement une question de maladresse de la part des soi-disant progressistes? La gauche serait-elle gauche?
Ou n’est-ce pas plutôt qu’ils ont tout simplement jeté l’éponge, de peur de trop incommoder l’électorat? En effet, quiconque «brasse la cage» – comme on dit – dans nos sociétés bien-pensantes et entièrement tendues vers l’ultra-correction risque de se faire mal voir. Bref, la gauche serait-elle trop frileuse pour réclamer la justice haut et fort?
Gauche? Frileuse? Paresseuse?
Allez donc savoir.
Le principal, en tout cas, est celui des droits des personnes ayant une orientation sexuelle autre qu’hétéro. Qu’il s’agisse de reconnaissance sociale, de droits au mariage ou à l’adoption, la gauche actuelle n’a d’yeux que pour ces minorités. C’est tout à fait correct en soi, étant donné qu’il va sans dire que toutes les personnes ont les mêmes droits, indépendamment de leur orientation sexuelle.
Mais il ne faut pas oublier non plus que la gauche doit se soucier de toutes les personnes qui composent la société. Où sont les interventions pour restaurer le filet social? Qu’en est-il de la reconstruction des programmes de santé, d’éducation et autres? Qu'est-il advenu du débat et du militantisme visant à réduire les inégalités, lesquelles touchent pratiquement toute la population?
Est-ce simplement une question de maladresse de la part des soi-disant progressistes? La gauche serait-elle gauche?
Ou n’est-ce pas plutôt qu’ils ont tout simplement jeté l’éponge, de peur de trop incommoder l’électorat? En effet, quiconque «brasse la cage» – comme on dit – dans nos sociétés bien-pensantes et entièrement tendues vers l’ultra-correction risque de se faire mal voir. Bref, la gauche serait-elle trop frileuse pour réclamer la justice haut et fort?
Gauche? Frileuse? Paresseuse?
Allez donc savoir.
dimanche 3 décembre 2017
samedi 2 décembre 2017
Michelle m'achale*
*Déformation du vieux français «chaloir» (préoccuper), voulant dire aujourd'hui où le terme est encore en usage «importuner».
vendredi 1 décembre 2017
Don de Don
Il a été annoncé en grande pompe que le président des Stazunis, M. Donald J. Trompe, allait donner son salaire du trimestre passé au secrétariat à la Santé, l’équivalent du ministère du même nom, afin de lutter contre la dépendance des Yankees aux opioïdes. C’est assez normal, d’ailleurs, étant donné que, depuis son accession au pouvoir, la population là-bas a beaucoup de douleur à réprimer.
De prime abord, on eût pu être justifié de demander de quel salaire il allait s’agir. De son salaire de président ou de celui de magnat international de l’immobilier? Déception de taille au Secrétariat, il s’agira seulement du quart de son salaire annuel de président.
D’ailleurs, comme M. Trompe a la réputation de ne pas allonger le fric à ses fournisseurs, il ne serait pas étonnant que le versement ne soit pas fait avant la fin de son mandat, laquelle pourrait survenir beaucoup plus tôt qu’on pense...
mercredi 29 novembre 2017
Le poisson du crocodile
La scène était extrêmement touchante, à la chambre des communes, l’équivalent du parlement à Tawa. Le fils de Pierre Elliott Trudeau en a mis plusieurs couches lorsqu’il a présenté des excuses à la communauté LGBTQ2. (Étant donné que, chaque fois qu’on lit le sigle, un nouveau caractère s’est ajouté, il est désormais plus simple de définir ce groupe comme étant les personnes non strictement hétérosexuelles [PNSH].)
Le discours était empreint d’une si grande solennité que le principal intéressé a même versé des larmes tandis qu’il débitait son texte, lui qui peut parler des exactions de ses alliés avec le sourire. Quel grand sensible, quand même!
Quant au discours à proprement parler, pas moins de 12 fois, le fils de Pierre Elliott Trudeau a-t-il prononcé le mot «sorry» et, afin de montrer qu’il regrettait plus que sincèrement la gravité des actes qui avaient été portés aux dépens de la communauté PNSH, il a même proféré un «désolé». Alors, on a tout de suite compris à quel point c’était grave s’il devait, en plus, s’exprimer en français.
Entre autres manquements, le premier ministre cAnadien a mentionné que la fonction publique, l’armée et la Gendarmerie royale avaient «espionné leurs propres membres». C’était effectivement répréhensible. Est-ce à dire, alors, que le gouvernement fédéral va maintenant présenter des excuses aux souverainistes et aux syndicalistes, bref à tous ceux qu’il a espionnés dans le passé et encore aujourd’hui?
Mais les excuses ne resteront pas lettre morte. Bien au contraire, le gouvernement entend compenser financièrement la communauté PNSH en réparation des dommages subis. C’est une très bonne chose et fort honnête de sa part. Est-ce à dire que les peuples autochtones pourront eux aussi profiter de ces dispositions si probes?
Au vrai, il faut dire que ce genre d’«excuses» ne change strictement rien à la mainmise politique, socioéconomique ou ethnique du fédéralisme cAnadien. Bref, il ne coûte pas grand-chose de noyer le poisson dans des larmes de crocodile.
mardi 28 novembre 2017
Apartheid de ça?
Il est toujours essentiel pour les médias de trouver sans cesse de nouvelles minorités persécutées et, le temps d’une ou de deux saisons, monter en épingle leur sort peu enviable, tout en diabolisant les responsables de leur malheur.
Au fil des ans, on n’a plus compté les récipiendaires du trophée de la persécution, utilisant parfois leur situation pour lancer des interventions militaires au bénéfice exclusif de l’empire. À peu près n’importe qui peut faire l'affaire. À preuve, on s’est fait servir les Croates, les Bosniaques, les Kosovars; on a eu droit aussi aux Géorgiens et aux Ukrainiens, particulièrement ceux de Crimée; on ne compte plus les Africains, surtout ceux qui se sont trouvés persécutés par des islamistes ou par Mouammar Khadafi. Bref, la liste est longue et – on en a un peu beaucoup l’impression – elle va continuer à s’allonger jusqu’à ce que tout le monde soit passé à la casserole.
En ce moment, les regards sont braqués sur la Birmanie – dont le vrai nom est Myanmar – où les Rohingyas sont persécutés. Il s’agit d’une minorité musulmane – ça nous change un peu que les médias nous les présentent en victimes – à laquelle s’en prennent les bouddhistes de ce pays. Si, si, les bouddhistes; vous savez, ceux qu’on nous vante toujours comme de farouches pacifistes quand il s’agit de nous ramener la question tibétaine sous les feux de la rampe pour embêter les Chinois.
Quand je vous disais que ce genre de discours est là pour favoriser les intérêts de l’empire…
Bref, le bon pape Frenchie Un est présentement en visite au Myanmar. Il paraît qu’il y a des catholiques dans ce pays et tous les quatre étaient à l’aéroport pour accueillir le souverain pontife. Comme Frenchie n’avait pas l’impression d’être en position de force, il a consciencieusement évité de prononcer le mot de «Rohingya», lequel est en quelque sorte tabou dans le pays. Il s’est contenté de vaguement en appeler au respect des droits de l’homme. Et il l’a fait devant Aung San Suu Kyi, cette militante qui avait été réprimée par le pouvoir militaire et qui est pratiquement la chef du gouvernement actuel. En d’autres termes, c’est elle maintenant qui réprime les autres.
On ne donne pas le prix Nobel de la paix à n’importe qui, quand même!
En fin de compte, lors de la visite de Frenchie, tout le monde marche sur des œufs en tentant de ne pas se marcher sur les pieds. C’est comme ça qu’on doit louvoyer lorsqu’il s’agit de défendre des minorités opprimées, sans le faire vraiment, juste pour se donner bonne conscience.
Mais vous vous demandez sûrement pourquoi tant insister sur une seule minorité à la fois, quitte à en changer constamment. Certains pourraient croire qu’il y a là un effet de mode ou, pire, qu’on cherche à nous distraire. Un peu comme si cela servait mieux les intérêts de l’empire – ou d’un de ses alliés – de masquer un apartheid avec un autre.
lundi 27 novembre 2017
Ti-Jean craignant
Pour ceux qui ont la chance de l'avoir oublié: ci-dessus, John James Charest ex-premier sinistre du Québec. |
Libellés :
• Lou Skannen,
C'est ça qui est ça,
Coulis de gazette
samedi 25 novembre 2017
Royaume-Uni démuni
http://www.wikistrike.com/2017/11/document-top-secret-fuite-voici-ce-que-pense-l-ue-du-brexit.html |
Le Brexit, vous connaissez? Non, il ne s’agit pas d’une bouchée servant à façonner des canapés pour des cocktails. Le Brexit est l’hilarante contraction de deux mots: «Britain» et «exit». C’est le terme que des observateurs ont imaginé afin de désigner le retrait du Royaume-Uni de l’Union européenne. Comme on sait, en juin 2016, un référendum mené dans ce pays avait décidé que Londres devait désormais faire cavalier seul en Europe.
Depuis le mois de mars dernier, le processus de séparation a été, paraît-il, entamé, car le divorce doit être consommé – en théorie tout au moins – au plus tard en mars 2019. Mais voici que les diplomates européens trouvent l’attitude des Britanniques pour le moins incohérente. Cela va des réponses contradictoires en provenance de hauts fonctionnaires jusqu’au refus d’aborder la question par David Davis (quel nom!), le secrétaire d’État à la sortie de l’Union européenne, devant ses homologues français.
La communauté diplomatique semble être médusée devant le degré d’impréparation et d’improvisation du gouvernement de Londres. Pourtant, elle devrait se renseigner auprès des historiens. Elle apprendrait alors que, hors de la contrainte et de la force brute, la diplomatie britannique a toujours été démunie.
Peut-être faudrait-il que les Britanniques envisagent de sortir du Brexit; une sorte de Brexit-xit…
vendredi 24 novembre 2017
jeudi 23 novembre 2017
La chanson de Gerry
https://www.vigile.quebec/articles/le-premier-ministre-couillard-souhaite-discuter-avec-gerry-sklavounos |
Vous souvenez-vous de Gerry Sklavounos? Peut-être pas, et qui pourrait vous le reprocher? Depuis cette époque reculée, il n’a pas «manqué de manquements» de la part du gouvernement de ce bon et cher premier ministre Philippe Couillard (le nom est marrant). Oui, c’était il y a un peu plus de 2 an, avant ce déluge d’accusations relativement à des affaires d’agressions sexuelles.
Gerry avait la réputation d’être un personnage déplacé et insistant à l’endroit des jeunes femmes au point où, à l’intérieur des murs de l’Assemblée nationale et de ses dépendances, le mot se passait de l’une à l’autre sous la forme de sérieuses mises en garde. C’est dire à quel point sa réputation le précédait et à quel point elle était connue de tous. Mais comme il était un représentant influent d’une des importantes communautés culturelles, sur le vote desquelles compte le Parti libéral du Québec (PLiQ), on fermait complaisamment les yeux sur ces travers «de gars», en haut lieu.
Malgré tout, une jeune femme courageuse, contre l’avis même des policiers auxquels elle s’était adressée, avait décidé de porter plainte contre Gerry au sujet d’une agression à caractère sexuel. Bien entendu, l’enquête a échoué à retenir quelque accusation que ce soit à son endroit, mais – curieusement – il n’a pas encore été réintégré au sein du caucus du PLiQ.
Aujourd’hui – comme c’est touchant –, lui-même et le premier ministre s’égosillent à répéter que Gerry n’a donc rien à se reprocher, puisque le Directeur des poursuites criminelles et pénales ne l’a pas accusé d’agression. Il semble donc acquis que Gerry va revenir au PLiQ, car les prochaines élections seront sans doute chaudement disputées et que Philippe va avoir besoin de tous les soutiens qu’il pourra gratter au fond de ses tiroirs.
On pourrait en faire une chanson:
«Gerry revient par la grande porte,
Tandis que Philippe, mon pote,
Compte et recompte chaque vote,
Pelote, pelote…»
mardi 21 novembre 2017
lundi 20 novembre 2017
La drogue, c’est l’opium du peuple
Il paraît que c’est la nouvelle tendance dans les milieux branchés. On ajoute une microdose de LSD à son petit déjeuner afin d’être plus concentré, plus imaginatif, de meilleure humeur et, en somme, plus efficace au boulot.
Évidemment, il ne s’agit pas du tout de l’habitude répréhensible des travailleurs d’usine qui se «gèlent» littéralement afin de pouvoir subir l’assommante routine des chaînes de production. Bien au contraire, c’est le fait de jeunes employés œuvrant dans des milieux actifs du domaine des nouvelles technologies; bref, de programmeurs, de jeunes cadres dynamiques ou d’autres du même acabit.
N’est-ce pas la preuve d’une belle conscience professionnelle que d’en arriver au point où, plutôt que d’améliorer ses conditions de travail, on préfère jouer – à petites doses, certes – avec sa santé, tant physique que mentale? Plus besoin que le rapport de force entre employeurs et employés oblige les premiers à faire la moindre concession afin que le cadre de travail réponde un tant soit peu aux besoins des seconds. À l’inverse, c’est le travailleur qui doit maintenant modifier son comportement, désormais par n’importe quel moyen, afin de se fondre dans le moule inflexible de son emploi.
Décidément, vous vivez une époque formidable… pour les capitalistes.
Évidemment, il ne s’agit pas du tout de l’habitude répréhensible des travailleurs d’usine qui se «gèlent» littéralement afin de pouvoir subir l’assommante routine des chaînes de production. Bien au contraire, c’est le fait de jeunes employés œuvrant dans des milieux actifs du domaine des nouvelles technologies; bref, de programmeurs, de jeunes cadres dynamiques ou d’autres du même acabit.
N’est-ce pas la preuve d’une belle conscience professionnelle que d’en arriver au point où, plutôt que d’améliorer ses conditions de travail, on préfère jouer – à petites doses, certes – avec sa santé, tant physique que mentale? Plus besoin que le rapport de force entre employeurs et employés oblige les premiers à faire la moindre concession afin que le cadre de travail réponde un tant soit peu aux besoins des seconds. À l’inverse, c’est le travailleur qui doit maintenant modifier son comportement, désormais par n’importe quel moyen, afin de se fondre dans le moule inflexible de son emploi.
Décidément, vous vivez une époque formidable… pour les capitalistes.
dimanche 19 novembre 2017
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