lundi 1 janvier 2018

Binnes et racines



Maintenant qu’une nouvelle année est arrivée, à quoi s’attendre au Québec? Eh bien, nombre d’entre vous pensent déjà aux élections générales qui vont s’y tenir en 2018. Excitant pas vrai? En tout cas pour ceux qui s’intéressent encore à ce genre d’événement à caractère politique. Mis à part les affiches qui vont à nouveau déparer les rues, on s’attend à assez peu de changement au terme de ce long et pénible exercice.

Évidemment, à une autre époque, il y avait le suspense de savoir si on allait porter au pouvoir régional un gouvernement fédéraliste ou sécessionniste, mais ce temps est bien révolu. Pour l’idée d’indépendance, les carottes sont cuites et c’est la fin des haricots. À peu près tous les partis politiques sur la scène provinciale sont fédéralistes, y compris l’un des deux qui se prétendent séparatistes. Quant au second, son slogan pourrait facilement être: «L’indépendance, pensons-y toujours, mais n’en parlons jamais.»

Alors, mon cadeau du jour de l’an est le suivant: une prédiction concernant le résultat du futur scrutin. Je prévois un gouvernement formé de ma CAQ (Coalition avenir Québec), mais minoritaire, avec le PLiQ (Parti libéral du Québec) dans l’opposition* et quelques sièges détenus par les petits partis (PQ, QS, et peut-être même NDPQ [Parti québécois, Québec solidaire, Nouveau démocratic party qweebec]).

La fin du rêve indépendantiste? Oui, mais ça aussi je l’avais prévu.


* Je l’aurais bien vu reporté au pouvoir, mais comme ses dirigeants ont été un peu moins corrompus que sous John James Charest, il m’apparaît que, conséquemment,  moins de gens vont voter pour eux.

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