jeudi 16 avril 2015

Tarlaisienne



Le maire de Saguenay, le très avisé et crédible Jean Tremblay-lay, a finalement perdu cette grand-guignolesque cause concernant la prière en ouverture des réunions du conseil municipal. On se souviendra que cette obsession avait été portée par ledit maire jusque devant la cour suprême du CAnada à grands frais. Mais, comme on dit, lui s'en foutait: ce n'était pas son argent.

Donc, après huit années de «procédurite» judiciaire, M. Tremblay-lay doit admettre son amère défaite au terme de cette lutte légale qu'il a menée «au nom du Christ», selon ses propres dires. Convaincu de l'existence de ce dernier, il estimait nécessaire de le prier avant de diriger la ville à sa guise.

Or, s'il croit effectivement en l'existence de Jésus-au-ciel, il doit immanquablement admettre que le verdict de la cour suprême reflète la volonté de dieu, sinon le Christ aurait inspiré une tout autre décision aux juges, fussent-ils cAnadiens. Bref, la décision finale semble être un désaveu des forces divines à l'endroit du maire Tremblay-lay.

À sa place j'irais me confesser tout de suite avant de prendre un bain d'eau bénite glacée. Ou alors, je changerais d'allégeance.

Quoi de plus facile pour un élu?

2 commentaires:

Anonyme a dit…

Quelqu'un écrivait hier que par son entêtement à vouloir réciter sa prière, il en est arrivé à la faire supprimer dans tous les conseils municipaux du Canada. Belle réussite que seul lui pouvait faire. Convaincu de gagner parce qu'il avait dieu de son bord.

Jack

Dieu a dit…

Ben content de la décision.

Chu tellement pu capable de l'entendre, celui-là-là.

Ainsi soit-il.