À l’époque, les jeunes étaient plutôt progressistes en
matière sociale et économique. Bien sûr, c’était il y a une paye. C'est avec
des indicateurs de ce genre que l’on constate à quel point les temps ont pu
changer. De plus en plus, de nos jours, les jeunes ont intégré les valeurs
néo-libérales qui n’ont de véritablement nouveau que la manière de nous
enfirouaper.
J’en veux pour preuve la commission jeunesse du parti
libéral du Québec (PLiQ) qui a tenu son congrès ce week-end. Selon ces beaux
jeunes gens à l’esprit si lucide, tout doit passer à la moulinette. Abolition
des cégeps; augmentation des frais de scolarité; vente de la SAQ; privatisation
d’Hydro-Québec; abolition de la formule Rand; péages sur toutes les infrastructures
reliant Montréal à la Rive-Sud; et j’en passe.
J’ai hâte de les entendre, dans quelques années, quand le
gouvernement voudra restreindre leurs avantages sociaux, piger dans leurs fonds
de retraite et hausser le prix du péage sur les ponts. Là au moins, ils vont se faire aller le clapet pour dire quelque chose d'intelligent.
Tiens, j’ai une suggestion pour eux. Ils devraient changer
de nom. Oui, au fond, «commission jeunesse du parti libéral du Québec», ça fait
un peu pompeux. J’aurais en tête quelque chose de plus punché, en trois mots dont un est élidé, et qui rime justement avec
Essacul.
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