Denis Coderre au banquet de MENSA (il était assis à l’orchestre). |
C’était tout à fait inacceptable, s’il faut en croire les
mots qui sont tombés de la bouche du maire de Morial, ce cher bon jovial vieux
Denis Coderre. (En passant, ceux qui l’ont surnommé «Patate-tras» ne sont pas
gentils.)
Totalement inacceptable, au point où on ne pouvait l’accepter
de quelque façon que ce soit. C’était clairement inacceptable, et personne, à
Morial ou à Québec, ne pouvait accepter quelque chose d’aussi inacceptable. Partout,
le personnel politique s’est-il vertement récrié devant l’in-acceptabilité de l’événement.
En effet, des syndiqués ont allumé, l’autre jour, un feu de casquettes au
milieu de la rue et ont jeté de l’eau sur l’hôtel de ville de Morial. On peut
se demander ce que les manifestants auraient dû faire afin de rendre la chose acceptable.
Le contraire, peut-être?
Non, je crois que, aux yeux des faisans parfaitement
intègres qui nous dirigent, la seule chose d’acceptable, c’est que nous nous
laissions tondre sans dire un mot et, surtout, sans broncher.
Oui car, en cas de faux mouvement, on risque un mauvais coup
de ciseaux.
Ça, c’est acceptable, par contre.
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire