lundi 10 mars 2014

PQP



Le grand maître des lock-out et de toutes les manœuvres anti-syndicales dans le domaine de la presse – surtout – au Québec, nul autre – ou autre nul – Pierre-Karl Péladeau – dit «PKP» – a été recruté par le Parti québécois afin de se présenter dans la circonscription de Saint-Jérôme. Un homme dont la fortune serait évaluée à environ 1 milliard $.

S’il faut en croire la légende dorée qu’il s’est construite dans son premier discours, il veut léguer à ses enfants un pays dont ils seront fiers. Personnellement, je suis prêt à parier tout ce que j’ai que ces gosses-là n’en auront rien à cirer du pays. Tous les millions du paternel, par contre…

Quoi qu’il en soit, voilà qui en dit long sur le rapport entre le Parti québécois et les milieux d’affaires. Parions que les prochaines législations – advenant que cette chère Pauline soit réélue – n’auront pas une saveur sociale tellement marquée. Par ailleurs, les lois d’exception visant à mettre fin à des pressions syndicales seront probablement votées au pas de course.

Le Devoir titrait ce matin «Un candidat milliardaire au PQ».

PKP, je ne l’appellerais pas «candidat». Non, le mot que j’ai en tête est tout autre.

Il rime avec PQ, par contre.


P.-S.: Eûrk!

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