lundi 23 septembre 2013

Montréal en campagne


Eh oui, mes chers amis, depuis vendredi, Montréal – comme toutes les autres villes du Québec – se retrouve en campagne. C’est une bonne chose, car, comme chacun sait, l’air y est meilleur, surtout à proximité d’une méga-porcherie, là où on regrette les effluves industrielles.

Mais il s’agit, dans ce cas-ci, d’une campagne un peu spéciale, car elle est électorale. Vous avez compris que je faisais allusion à la date du 3 novembre, après laquelle nous pourrons nous consacrer en toute quiétude au magasinage de Noël, ayant à la direction des affaires municipales une autre bande de croches et de corrompus.

Donc, ce vendredi, nous avons eu à nouveau droit au vaste déballage de promesses aussi creuses – pour ne pas dire mensongères – que d’habitude, le tout nappé de vœux pieux et de vibrantes visions prophétiques témoignant de la gloire future de Montréal, métropole de l’avenir. Cité de référence dans le contexte nord-américain, avec ses rues défoncées et son sous-sol miné par les fuites d’eau.

Mais ces détails ne sont pas importants.

Je retiens de la profonde vacuité des interventions celle de mon idole de toujours, le célèbre – dont les capacités sont inversement proportionnelles à l’omniprésence – Denis Coderre qui n’a pas hésité à affirmer que Montréal avait besoin d’un maire fort.

Apparemment, c’est plus facile que d’en avoir un honnête.


En attendant, votez pour lui.

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