Image: Wikimédia
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Fort de sa Politique d’utilisation accrue et sécuritaire de l’amiante chrysotile, en vigueur depuis juin 2002, le gouvernement continue en effet de défendre l’amiante, sa production, son exportation et son utilisation.
Et ce, même si l’Institut national de santé publique du Québec (INSPQ) a rappelé le caractère cancérogène de ce produit, même si elle a prouvé que son «utilisation sécuritaire» n’était qu’une vue de l’esprit, même si elle a expressément demandé à Québec d’abandonner cette politique qui n’a, à ses yeux, plus aucune légitimité.
Le déni a assez duré. Déni des dangers de la commercialisation de cette substance, mais aussi déni de l’ampleur des mesures à prendre pour réduire les risques qu’elle pose actuellement.
Déni mortel
François Cardinal, La Presse, 2 mars 2012
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