Quand j’étais jeune – enfin plus jeune que maintenant –, on m’avait expliqué ce qu’étaient les ONG (organisations non gouvernementales). Elles menaient à bien des projets humanitaires ou communautaires dans des régions éprouvées par la guerre, la famine ou les épidémies; ou les trois à la fois, puisque ces fléaux s’alimentent les uns les autres.
Tellement jeune, en fait, que pas une seconde je n’ai demandé à ma charmante interlocutrice d’alors ce qui arriverait si, de manière isolée bien entendu, un gouvernement décidait de financer en sous-main une ONG afin de faciliter des menées plus ou moins avouables.
Eh bien, depuis, des gens nettement moins jeunes avaient déjà eu l’idée, de sorte que, un peu partout, – et sans qu’on sache lesquelles – certaines ONG à la solde de gouvernements, d’agences de renseignement ou d’administrations militaires effectuent un travail d’infiltration et, souvent, de noyautage. La chose, loin d’être récente a connu son paroxysme au moment de la fameuse « révolution orange » qui a porté au pouvoir, en Ukraine, un gouvernement encore plus corrompu que le précédent et qui a fini par se discréditer totalement.
En ce moment, en Égypte, un procès vient de s’ouvrir mettant sur la sellette des ONG yankees et allemande dont des travailleurs sont accusés d’avoir menacé la souveraineté du pays.
Les ONG, un nouveau genre de partenariat public-privé?
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