Chris Jeon, étudiant de l’université de Californie à Los Angeles
Photo via The Daily What
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Un étudiant américain rejoint les rebelles libyens.
«C’était la fin de mes vacances d’été, alors j’ai pensé que cela serait cool de joindre les rebelles», explique le jeune homme, âgé de 21 ans, au quotidien émirati anglophone The National.
Il y a une quinzaine de jours, la nouvelle recrue des rebelles, ne parlant que quelques mots d’arabe, décide de réserver un billet Los Angeles–Le Caire. Un aller simple seulement: «Au cas où je me fais capturer, je n’ai pas envie de gaspiller 800.dollars», a-t-il expliqué. S’ensuit un road trip en bus jusqu’au fief de l’opposition libyenne, Benghazi. Bien qu’il n’a pu assister à la prise de Tripoli, l’étudiant est motivé, convaincu qu’il assiste à «l’une des seules révolutions réelles dans le monde»: «Je veux combattre à Syrte!», s’exclame t-il devant le reporter du National. Une couverture médiatique qui ne vient pas à point nommé: ses parents ne sont pas au courant que leur fils se trouve sur un front de guerre à plus de 11.000 kilomètres de la Californie.
Un étudiant américain rejoint les rebelles libyens
Slate.fr, 2 septembre 2011
Aussi lu sur Slate: «les contrats américains sont la seconde source de revenus des Talibans après l’argent engrangé par la production d’opium».
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