Ce sont les jeunes qui ont toujours dynamisé les mouvements démocratiques. Et donc, c’est un sacré exploit qu’ont réalisé les classes dirigeantes en créant des structures sociétales qui ont assujetti les jeunes en Amérique et brisé leur esprit de résistance à la domination.
Les jeunes aux États-Unis – plus encore que les autres générations – semblent avoir intégré l’idée que la «corporatocratie» peut les arnaquer complètement et qu’ils sont impuissants à réagir face à cela. Un sondage Gallup réalisé en 2010 demandait: «pensez-vous que le système de Sécurité sociale pourra vous verser une pension quand vous partirez à la retraite?» Parmi les 18-34 ans, 76% ont répondu non. Pourtant, bien qu’ils pensent qu’ils n’auront pas accès à la Sécurité sociale, peu d’entre eux ont manifesté pour que cette institution soit renflouée en imposant les riches plus équitablement; la plupart semblent résignés à se voir prélever davantage de cotisations sociales, même s’ils pensent qu’ils n’en bénéficieront pas.
Comment donc la société a-t-elle réduit la jeunesse américaine au silence?
Voici pourquoi la jeunesse aux États-Unis ne se révolte pas
Bruce E. Levin, Reporterre.net, 10 août 2011
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