Les sondages diront ce qu’ils voudront, mais à deux ans d’une élection où le PLQ s’aligne pour en manger toute une, l’apparition de la Coalition pour l’avenir du Québec (CAQ) risque de fragiliser le PQ plus qu’un PLQ déjà dans le 36e.dessous. [...]
Ce qui explique pourquoi, nonobstant l’image vachement dans l’air du temps d’une «coalition» arc-en-ciel non partisane, ni de droite, ni de gauche, ni souverainiste, ni fédéraliste, la couleur dominante de la CAQ tire nettement plus sur le rouge...
Logique. La plupart des membres de cette «coalition» sont issus du milieu des affaires. Un milieu allergique aux mots «souveraineté» et «social-démocratie».
Voilà donc la clé de l’énigme: ce même milieu ayant perdu tout espoir de voir les libéraux se sortir du trou, malgré l’extrême timidité du PQ sur la souveraineté, il préférerait tout de même trouver un moyen d’éviter un gouvernement péquiste majoritaire.
Et si ce «moyen», c’était la coalition Legault-Sirois?
Deux hommes ambitieux
Josée Legault, Voir, 23 février 2011
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