On ne s’y attendait pas, mais un article du prestigieux New York Times du 23 novembre dernier signale que, dans la fameuse affaire de l’échange de tirs d’artillerie entre les deux Corée, il appert finalement que c’est la Corée du Sud qui aurait fait feu en premier.
Évidemment, il s’agissait uniquement de tirs d’entraînement sans obus explosifs, et aucun n’a atterri en territoire nord-coréen – affirme-t-on à Séoul –, mais…
Il me semble que ça ne prend pas la tête à Kim Jong-il pour comprendre que, dans l’état d’extrême tension où se trouve actuellement la péninsule, le mot d’ordre des deux côtés de la ligne de démarcation est : «Tirez d’abord et posez les questions ensuite.»
Si vous faites feu, même à blanc, il risque d’y avoir une réaction immédiate de votre vis-à-vis. De là à parler de pure provocation, il n’y a qu’un pas que peut-être Julian Assange franchira un jour; mais pas moi.
Pas fou!...
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