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Pour chaque puits, le principe est le même: les ingénieurs creusent les fondements du puits, installent un coffre de béton et commencent un forage vertical de 30.cm de diamètre jusqu’à plus de 1200 mètres de profondeur avant de «couder» le forage qui avance, horizontalement, dans la couche de schiste censée renfermer du gaz. Après avoir fait exploser une charge au fond du puits, les ingénieurs y injectent à très haute pression un mélange d’eau, de sable et de divers produits chimiques facilitant le processus: propulsé à 600.bars (deux fois la puissance d’une lance à incendie Cobra), le liquide écarte les fissures formées par l’explosion que le sable garde ouvertes pour en faire échapper le gaz qui remonte avec la moitié du liquide (le reste étant capturé par la roche). Pour chacune de ses fracturations 7 à 15000.mètres cubes d’eau sont nécessaires, dont seulement la moitié remonte à la surface. Or, c’est justement sur le chemin du retour que les dégâts commencent à se faire sentir.
Attention forages à risques
Sylvain Lapoix, Ophelia Noor et Pierre Ropert
OWNI.fr, 7 décembre 2010
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Grâce aux gaz de schistes extraits de couches de roches profondes, les États-Unis ont reconquis leur indépendance énergétique et exportent désormais leur production: cette nouvelle ressource représente 15% de leur production totale de gaz. En produisant 620.milliards de mètres cubes en 2009, le pays a même dépassé le leader mondial: la Russie.
Les États-Unis, nouvel exportateur de gaz, bouleversent l’échiquier mondial de l’énergie
Sylvain Lapoix, Ophelia Noor et Pierre Ropert, OWNI.fr
7 décembre 2010
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