Sous prétexte de moderniser l’État, Québec a procédé à la mise à mort d’un des organismes les plus performants et les plus rentables de l’appareil gouvernemental: Recyc-Québec.
Annoncé alors que l’attention médiatique se concentrait ailleurs, l’abolition de cette société d’État est non seulement suspecte, elle est inquiétante.
Dans son communiqué de quelques lignes, le ministre de l’Environnement, Pierre Arcand, précise que ce geste vise à «accroître l’efficacité de l’État et à réduire ses dépenses». L’objectif est louable, mais l’argument, dans ce cas-ci, apparaît fallacieux.
Recyc-Québec est l’exemple même d’une société efficace gérée avec parcimonie. Grâce à cette bonne gestion ainsi qu’à la consigne, on retrouve dans ses coffres un surplus accumulé de 42.millions de dollars et un excédent budgétaire de 500.000.$.
À la poubelle, Recyc-Québec!
François Cardinal, La Presse, 4 décembre 2010
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire