Pendant que le Québec et le CAnada partent en peur afin de savoir si la ville de Québec doit avoir son nouvel aréna pour accueillir une équipe de la Ligue nationale de hockey – et qui doit le payer –, on semble oublier un détail qui a son importance.
Certes, le gouvernement de John James Charest, au plus mal dans les sondages, a besoin de mousser sa popularité; le gouvernement Harper, quant à lui toujours minoritaire, n’est pas disposé à s’aliéner sa base électorale dans l’Ouest du pays; M. Régis Labeaume, sorte de réincarnation de Jean Drapeau, n’arrive plus à se rassasier de projets grandioses.
Mais on oublie qu’il y a – si j’ose dire – une autre joueur, c’est-à-dire la LNH elle-même. Or qu’a dit, essentiellement, M. Gary Bettman? Il a simplement intimé à la ville de Québec de construire un aréna neuf. Pas de promesse; certainement pas de garanties quant à la venue éventuelle d’une franchise. Pour parodier ce film avec Kevin Costner : «.Construisez-le et nous viendrons… peut-être. »
Bref, il se peut très bien que, une nouvelle fois, le Québec se « mette dans le trou » pour un autre éléphant blanc.
Ça coûte cher, le sport, mais seulement à nous.
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Dommages collatéraux
«Les députés conservateurs du Québec, en portant le chandail des Nordiques, ont attiré l’attention. Cet appui au retour d’une équipe de hockey à Québec a visiblement fait plaisir dans la capitale, puisque la vaste majorité des gains dans les intentions de vote se situe dans cette région.
Ainsi, le Parti conservateur reprend facilement la tête à Québec, avec 37% des intentions de vote, contre 28% pour le Bloc québécois, 18% pour le Parti libéral du Canada et 15% pour le NPD. «Le dossier des Nordiques est le premier dossier positif pour Harper au Québec depuis très longtemps. L’effet dans son château fort a été immédiat», dit M. Bourque, vice-président de Léger Marketing.»
Source: Le Devoir
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