jeudi 25 février 2010

L’économie autrement

Car il n’y a pas que la «révolution culturelle» proposée par le ministre des Finances, Raymond Bachand... (Photo: benperry.net)

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«Le soi-disant problème de la dette du Québec m’apparaît grandement exagéré, a dit cette semaine au cours d’un entretien téléphonique au Devoir l’économiste Bernard Élie. La pire hypothèque que l’on semble en voie de laisser à nos enfants n’est pas celle de la dette, mais celle de services publics et de mécanismes de redistribution de la richesse rapetissés et d’un environnement dégradé.»

Le professeur associé au Département des sciences économiques de l’UQAM est l’un des 49 intellectuels québécois, dont plusieurs économistes, qui joignent leur voix pour proposer «une autre lecture des finances publiques» dans le site Internet «Économie autrement». Ils y dénoncent les nombreux «mythes» qui auraient cours dans ce débat, tel que le fait que l’endettement soit nécessairement une mauvaise chose pour les nations, que le secteur privé soit toujours plus efficace que le public ou encore que les économistes puissent exprimer des opinions neutres dans un tel débat.

Le débat sur les finances publiques est en proie à des «mythes»
Éric Desrosiers, Le Devoir, 25 février 2010

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