lundi 25 janvier 2010

Richard martinet


Décidément, ce sont pratiquement toujours les mêmes qui accaparent les éditoriaux, chroniques et autres rubriques dans les grands médias. Samedi, je lisais l'opinion de Richard Martineau dans le Journal de Toronto au sujet du sommet de Lévis.

Inutile de préciser ce que ce grand pourfendeur de la langue de bois et de la pensée unique avait à dire. Toujours la même chose servie de la même façon: maudits syndicats exploiteurs des pauvres boss, quand ce ne sont pas les femmes, les musulmans ou autres qui ambitionnent sur le pain béni. Finalement, toujours à reprocher aux autres ce qu'il promeut...

Comme par hasard son texte suivait de peu la lettre de PKP sur le même sujet. Y a pas à dire, ce cher bon gros Richard sait de quel côté son pain est beurré en ce premier anniversaire de lock-out.

Je me demande ce que Richard ferait si PKP sautait du pont Jacques-Cartier.

On peut toujours rêver...

2 commentaires:

Lucy a dit…

Je me souviens avoir lu avec plaisir les éditos de Martinono dans le VOIR... je crois qu'en vieillissant, notre connerie s'affine. Y a pas d'autres raisons...

Chose a dit…

Normalement, c’est le contraire qui se produit.

C’est ce qui pourrait expliquer que, plus jeune, on ait pu avoir l’impression qu’il disait des choses intelligentes.

D’un autre côté, avec le temps, Martineau a raffiné son approche. Il écrit sur mesure pour ses nombreux clients et leurs lecteurs. Il ne faut donc pas s’étonner de ce qu’il écrit dans le journal en lock-out (journal qui a réussi le tour de force d’augmenter son tirage même sans ses journalistes!). Il fait simplement ce qu’on attend de lui.

Et de toute façon, l’intelligence, ça ne vend jamais autant que la bêtise.