“Il y a très exactement un an, j’apprenais en ouvrant mon journal que j’étais en lock-out. Bête de même… J’étais confus. J’apprenais dans mon propre journal, après 43 ans de métier dont 40 à cette adresse, que j’étais sans travail.”
Le chroniqueur sportif Bertrand Raymond, pilier du Journal de Montréal, annonce sa retraite… sur le site Rue Frontenac, refuge des lock-outés.
“J’aurais voulu posséder un talent naturel pour l’écriture” dit-il. “Rien ne m’est venu sans effort.” Pourtant, son billet d’adieu révèle tout le talent et l’honnêté qui l’ont toujours démarqué.
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