Abracadabra l'infini
Des maux qui ne sont pas finis
Des mots de tête qu'on dénonce
Avant qu'à la tête ils ne montent
Et on les fait sortir de peur
Que les détours qu'on a dû prendre
N'aillent se transformer en tours
Du haut desquelles il faut se pendre
Laisser déguerpir les voleurs
De grand chemin qui nous fustigent
Métamorphoser le vertige
Et accrocher tous les wagons
Du train-train qui file le long
De berges où l'on n'a pas les siens
Tant pis pour eux les magiciens
Qui voudraient croire aux lapins roses
Tisser des pauses, les silences
Qui n'ont pas dit leur dernier mot
Laisser s'envoler les oiseaux
Des chansons qui taisent la chose
Omaya n'est jamais loin
Les cris s'écrivent et se rechantent
À corps perdu sous la violence
Qui se poursuit malgré le soin
Des alchimistes qui déchantent
À déterrer sans fins des vers
Et pourquoi en faire une histoire
Pour ne pas en faire l'histoire
Bien aveugler avant de voir
Bien s'endormir avant le soir
Partir au loin grâce aux trous noirs
À l'autre bout de l'univers
Merci à l'ENVOLÉES pour ce poème, à André Gailliard pour l'image et à tous ceux et celles qui ont visité ces deux cent mots délivrés.
Omaya, j'ignore!
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