vendredi 26 septembre 2025

Isolement cellulaire

 



Nicolas Sarkozy, ex-président français et personnage à l'arrogance légendaire (score de 11,5 sur l'échelle Trudeau), en avait pris large avec le pouvoir, à l'époque. À tel point qu'il n'avait pas hésité à fricoter avec la Libye afin d'obtenir un soutien financier illégal – des pots-de-vin, quoi – lors de l'élection de 2007.

Évidemment, en sa qualité d'ancien chef de l'État, on a écarté les accusations de financement illégal et de détournement de fonds – on ne s'est pas décarcassé afin de trouver les preuves idoines – pour ne retenir que celle, moins lourde, d'association de malfaiteurs. En effet, on l'a reconnu coupable d'avoir permis à «de proches collaborateurs» d'avoir sollicité les autorités libyennes afin de leur pomper du fric.

Finalement, on l'a condamné à cinq ans de prison dont on ne sait trop combien seront effectivement passés derrière de véritables barreaux puisque le principal intéressé a déjà manifesté son intention d'interjeter appel.

Ce qui est probable, par contre, c'est que les détenus du centre où il doit être incarcéré, dont plusieurs sont des criminels endurcis, vont loger une requête de libération provisoire invoquant des risques potentiels de cruauté mentale à leurs dépens.

Aucun commentaire: