vendredi 14 février 2025

V'là autre chose

 



Combien de gens se sont réjouis, aux Stazunis, de l'élection de Donal' Trompe?  Et combien d'autres, un peu partout dans le monde ? Enfin, s'est-on dit, la prétendue démocratie yankee jetait une seconde fois – la bonne – le masque et se révélait pour ce qu'elle est depuis la fin de la guerre froide: une dictature renouvelable aux quatre ans.

Ainsi, ce cher, gros, vieux Don-don, une fois son ample postérieur bien posé à la Maison-Blanche, s'est-il lancé dans une présidence consistant en l'émission d'une suite de décrets, impulsés par ses conseillers, des proches plus véreux les uns que les autres, sans passer par les instances législatives censées donner une légitimité aux lois.

Ses chauds partisans étaient dès lors en droit d'espérer que, enfin, on allait pouvoir fouler aux pieds les principes légalistes induits par la Constitution yankee. Leur but semblait atteint; au moins, le pensaient-ils.

Or, il n'en est rien.

C'est avec regret que nous devons constater qu'il subsiste encore des obstacles aux pouvoirs étendus du président autocrate en la personne du système judiciaire. En effet, la consternation nous gagne lorsqu'on découvre qu'il a suffi d'un jugement pour retarder de trois mois le gel du fonds d'aide humanitaire yankee. C'est regrettable, car, sans cette aide, il y aura de plus en plus de pays déstabilisés et hostiles aux Stazunis.

Ce n'est jamais une bonne idée d'ôter aux pauvres, qu'ils soient des communautés ou des individus, le peu qu'on leur laissait. Ça, ils risquent de mal le prendre, en attendant de décider de prendre autre chose…

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