par le prof Skannen
Les Stazunis aiment la guerre. C'est, comme le veut l'expression contemporaine, dans leur ADN. Grâce à elle, ils ont assuré leur domination, d'abord à l'interne contre les Autochtones et les Séces-sionnistes, ensuite à l'externe contre tous ceux qui tentaient de leur tenir tête.
À la chute de l'Union des républiques socialistes soviétiques (URSS), du jour au lendemain, ils se sont retrouvés seuls au sommet de la pyramide du pouvoir, à tel point qu'on les a surnommés l'«hyperpuissance» planétaire.
Fort heureusement – si j'ose dire –, le 11 septembre 2001, soit une dizaine d'années après leur acces-sion au pinacle, les attentats contre les tours jumelles à New York leur ont donné le prétexte de se lancer dans une autre guerre salutaire; la guerre contre le terrorisme.
Et l'aubaine était de taille. Le terrorisme représentait l'hydre aux mille têtes qu'on pouvait frapper encore et encore partout sur la planète sans jamais s'approcher de la victoire, mais sans jamais réduire les dépenses militaires non plus.
Sauf que la politique internationale, dans son évolution entêtée, a progressivement changé la donne. Ce n'est pas un hasard si, pratiquement en même temps que les Stazunis reprennent à leur compte le vieux scénario de Ronald Reagan de la guerre contre le «narcotrafic», ils accueillent avec tous les honneurs dans le bureau ovale de la Maison-Blanche un personnage qui, jusqu'à récemment, figurait toujours sur leur liste noire de terroristes.
Or, quand on est Yankee, si on n'est plus en guerre contre les terroristes, il faut obligatoirement partir en guerre contre quelqu'un d'autre.

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