Voici que le congrès du Parti libéral du Québec (PLiQ) s'est clôt sur une déclaration quasi commune des candidats à sa chefferie. En effet, ils sont tombés d'accord sur la nécessité de modifier, voire de supprimer, la loi 96, de manière à assouplir l'application de la Charte de la langue française.
On est en droit de se demander pourquoi le PLiQ déteste tant cette langue. En effet, historiquement, il a déployé tous les efforts pour la battre en brèche, en réduire la portée et décourager sa promotion. C'en est même rendu au point où il y a en quelque sorte une forme d'hostilité latente envers elle; hostilité qui ne se manifeste envers aucune autre langue.
Cette profonde et curieuse aversion réclame une explication qui est encore à déterminer. Personnellement, je présente ma propre hypothèse. Si les candidats à la chefferie du PLiQ détestent tant la langue française, c'est tout simplement qu'ils n'arrivent à s'en servir que difficilement. Manque de talent ou paresse intellectuelle? Allez savoir.
En tout cas, ça leur permet d'être cAnadiens avant d'être québécois.
C'est le fils de Pierre Elliott Trudeau qui doit être fier.
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