Tocard à Dakar
Une autre aventure de Pat Britt (no 206)
À cause de sa conduite jugée inqualifiable où il aurait été amené à une « collusion avec une puissance étrangère »*, Pat Britt est durement sanctionné. Rétrogradé au rang de superagent de deuxième classe, ses supérieurs lui annoncent qu’il doit renoncer, pour quelques années encore, à tout espoir d’une retraite anticipée. Secrètement heureux de la tournure des événements, Pat Britt envisage avec plaisir les prochaines années de service actif qui vont l’amener aux quatre coins du monde. Sa nouvelle affectation est au Sénégal où le président du pays a reçu des menaces de mort, lesquelles sont prises très au sérieux par la CEE. En effet, les soupçons pèsent sur les forces armées. En conséquence, Pat Britt est assigné comme conseiller militaire au grand quartier général de l’armée sénégalaise où il est placé sous les ordres d’un colonel considéré comme étant non seulement l’homme fort du corps des officiers, mais aussi le choix logique pour la prochaine présidence. En outre, il est la tête dirigeante du mouvement d’opposition. Gagnant peu à peu la confiance de certains de ses collègues, Pat Britt réussit à remonter la filière jusqu’au coeur de la conspiration. C’est alors qu’il découvre que la méfiance règne entre les futurs rebelles. Décidant de mettre cette faiblesse à profit, il organise une « fuite » au sein de la hiérarchie militaire à l’effet que le colonel envisage d’instaurer un régime autoritaire au moment de sa prise du pouvoir. Les conjurés, outrés par une telle duplicité, craignant de voir leurs espoirs démocratiques s’envoler en fumée, décident de prendre les devants et, avec l’aide de la garde présidentielle, se soulèvent contre le colonel. Politiquement isolé, et immédiatement assiégé dans son quartier général, ce dernier, en compagnie de ses ultimes partisans, tente de résister. Secouru in extremis par le mystérieux Monsieur Li, Pat Britt est reçu quelques jours après par le président qui, ayant à ses côtés la redoutable Natacha Bolshoï, l’accueille en héros.
– Edwin Sayles – Traduit de l’anglais par Neddie Dedke – 172 p. – 1998 – C’était couru d’avance. Quelle sorte de relation trouble peut-il bien avoir entre Britt et Bolshoï ? Tout cela n’annonce rien de bon pour l’avenir. Les prochaines aventures de Pat Britt nous permettront certainement d’y voir plus clair. Qui sait ce que la superbe Natacha peut bien avoir en tête ?
– Les aventures de Pat Britt est une marque déposée de Pat Britt Productions Incorporated, droits de traduction et de production réservés pour tous les pays sauf la Chine et la Communauté Économique Européenne.
* Voir, dans la série Les aventures de Pat Britt, le roman On cogne à Hong-kong.
Du même auteur
Maureen Townsend : Je ne suis pas Edwin Sayles ; Éditions Nouvelle Belgique, Bruxelles, 1993.
Première publication : 1991 sous le titre I am not Edwin Sayles – traduit de l’anglais par Basil Leek.
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