Bordel à Bordeaux
Une autre aventure de Pat Britt (no 177)
Dans le cadre d’une conférence au sommet de l’OTAN, Pat Britt se voit assigné l’une des tâches qu’il déteste le plus : garde du corps. Cependant, à l’opéra de Bordeaux où se tient une plénière de la conférence, Pat Britt perd de vue son protégé et se retrouve par inadvertance garde du corps extraordinaire du premier ministre canadien. Il se plie de plus ou moins bonne grâce à cette fonction aussi nouvelle que, espère-t-il, temporaire. En effet, la communication n’est pas facile entre les deux hommes et les circonstances donnent lieu à quantité d’incidents plus cocasses les uns que les autres où Pat Britt et son honorable protégé se retrouvent alternativement le dindon de la farce. La journée s’écoule de façon encore plus imprévue lorsqu’une explosion suspecte au consulat guatémaltèque engendre une folle chasse à l’homme dans les rues étroites et sombres de Bordeaux. Tandis que les représentants canadiens lancent la gendarmerie française à la recherche du premier ministre qu’ils surnomment affectueusement « gueule d’amour », Pat Britt ne sait plus, alors que l’après-midi tire à sa fin, s’il est poursuivant ou poursuivi, tandis qu’il tente de rester sur la piste des saboteurs du consulat. Une énième bourde du premier ministre permet à Pat Britt de retrouver inopinément, pour la première fois depuis leur troublante cohabitation de Biarritz*, la redoutable Natacha Bolshoï qui, malgré ses plus sincères dénégations, ne parvient pas à le convaincre de son innocence dans ce qu’il appelle déjà « l’affaire guatémaltèque ». Pat Britt est capturé, avec ses compagnons d’infortune, par les saboteurs du consulat. Les rodomontades du premier ministre canadien, si elles ont peu d’effet, permettent au moins aux captifs de se libérer. À l’aide d’une oeuvre d’art, Pat Britt fracasse la porte de leur geôle. Tandis qu’il mène vers la sécurité le premier ministre, aidé en cela par la redoutable Natacha Bolshoï, le mystérieux Monsieur Li se livre à un effroyable carnage aux dépens des terroristes.
– Edwin Sayles – Traduit de l’anglais par Neddie Dedke – 172 p. – 1997 – L’arrivée en scène du premier ministre canadien dans cette aventure à l’emporte-pièce efface tout côté dramatique au profit d’une histoire qui se transforme en comédie bouffe. On ne connaissait pas Pat Britt pour ses effets comiques, et encore moins Monsieur Li pour ses mots d’esprit qu’il livre avec une égale aisance autant en français qu’en chinois.
– Les aventures de Pat Britt est une marque déposée de Pat Britt Productions Incorporated, droits de traduction et de production réservés pour tous les pays sauf la Chine et la Communauté Économique Européenne.
*Voir, dans la série Les Aventures de Pat Britt, le roman Mea Culpa Cabana.
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