Dieu peut-il battre les communistes ?
Une autre aventure de Pat Britt (no 8)
Au terme d’une mission périlleuse dans une ex-démocratie populaire, Pat Britt arrive dans un village isolé où il entend demeurer à l’abri des regards indiscrets, étant, pour un temps, recherché par les forces de l’ordre. Dans le village où il se fait passer pour un voyageur de commerce, Pat Britt note que l’atmosphère qui y règne est empreinte de méfiance et de haine. Il découvre rapidement que les forces de la démocratie, sous la direction du pope local, mènent une chasse impitoyable aux anciens communistes. Intrigué, Pat Britt espionne les groupes de « chetlaks », les milices de droite, et assiste en témoin impuissant à une quantité d’exécutions sommaires menées de nuit dans des endroits isolés. Cependant, la situation change du tout au tout lorsque des chetlaks commencent à disparaître mystérieusement. Le doute ne dure guère, car leurs cadavres sont retrouvés flottant dans l’affluent du Danube qui arrose le village. Désormais une psychose s’installe dans le village au sein d’une population aux abois qui craint un retour des communistes. Comme preuve de bonne volonté, Pat Britt doit collaborer avec les autorités locales, noyautées par les chetlaks. Les choses se corsent lorsque la redoutable Natacha Bolshoï arrive au village avec le mandat de rétablir la paix par n’importe quel moyen. La collaboration avec Pat Britt, quoique difficile par moment, ne tarde pas à produire des résultats concrets quand ils découvrent avec stupeur que le mystérieux Monsieur Li est mêlé à l’affaire. Cependant, les disparitions de chetlaks se multiplient et ces derniers décident de prendre l’affaire en main. La répression se déchaîne alors que les rafles se multiplient et que quantité de personnes sont arrêtées et certaines exécutées sans autre forme de procès. Aussitôt, les adversaires des chetlaks répliquent par un nombre accru d’attaques. Le village, désormais vacillant au bord de la guerre civile ouverte, vit des moments d’abjecte terreur jusqu’à ce que le pope soit assassiné de manière particulièrement brutale à coups de kriss, une arme javanaise introuvable en Europe orientale, ce qui ramène automatiquement la paix. Avant son départ, la redoutable Natacha Bolshoï donne à Pat Britt, en guise d’adieu, la moitié d’une grosse pièce de monnaie et un petit coffret fermé à clé, un don du mystérieux Monsieur Li. De retour à son hôtel dans la capitale, Pat Britt découvre dans son courrier une clé qui lui permet d’ouvrir le coffret lequel contient un kriss maculé de sang.
– Edwin Sayles – Traduit de l’anglais par Jay Hovagh – 180 p. – 1993 – Dans une ambiance qui n’est pas sans rappeler les heures les plus noires de l’Europe occupée, Pat Britt tire admirablement son épingle du jeu.
– Les aventures de Pat Britt est une marque déposée de Pat Britt Productions Incorporated, droits de traduction et de production réservés pour tous les pays sauf la Chine et la Communauté Économique Européenne.
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