samedi 25 juin 2022

Guillaume Diderot et sa pensée

L'autre jour, je discutais avec mon pote Guillaume Diderot. Oui, oui; vous avez bien lu. Diderot, comme le philosophe des Lumières. Évidemment, par les temps qui courent, on l'appelle de plus en plus souvent William. C'est-à-dire, pour les intimes, Bill.

Buste de Denis Diderot
(1713-1784),
auteur inconnu
Vous ne le connaissez pas, évidemment, mais Bill m'avait toujours frappé par son côté traditionaliste, ainsi qu’un tantinet figé. Vous comprendrez alors ma surprise lorsqu'il m'a avoué qu'il favorisait une électrification des transports. Même les vélos, lui ai-je demandé. «Oui», a-t-il dit. «Pas les trottinettes, tout de même», ai-je objecté. «Surtout les trottinettes!» s'écria-t-il, alors.


Devant mon ébahissement, il m'expliqua. Des gens qui délèguent à des gadgets électriques de plus en plus de leur force de travail – dans le sens large –, tout en maintenant – ou même augmentant – leur alimentation, devaient inévitablement se retrouver en surpoids. 


«Et alors?» ai-je demandé.


Alors, ils auront besoin de plus d'électricité pour alimenter leur air conditionné en été, m'a-t-il expliqué avec une rigueur imparable.


Je croyais le connaître, Bill Diderot, mais il est plus malin qu'il n'en a l'air.


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