Pendant tout le cours de l’épidémie, nombre de contraintes furent imposées aux populations de la planète. Pour mémoire, citons simplement la désinfection systématique, le port du masque, la distanciation, le confinement et tout le reste.
Puis, à toute vitesse, on a concocté un vaccin qui, s’il devait permettre un certain degré de protection contre le virus, allait offrir une efficacité probablement limitée contre les variants qui ne manqueraient pas de surgir, tel que le veut l’épidémiologie 101. Ainsi, la prochaine contrainte allait sans doute être de se faire piquer à répétition chaque année jusqu’à la fin de nos jours. Au moins aurait-on espoir que les futures itérations des vaccins seraient préparées avec plus de soin que celles qu’il nous faut accepter aujourd’hui.
Mais il y avait une autre obligation qui se profilait à l’horizon. Afin de retrouver le plus possible la normalité, il fut très tôt question d’avoir à présenter une sorte de «passeport vaccinal» avant de pouvoir profiter des plaisirs du temps jadis. Faute de quoi, spectacles, bals, banquets, festivals et autres plaisantes activités de groupe – comme le banal transport en commun – ne seraient plus accessibles.
En ce moment, les dirigeants se prennent un peu la tête pour savoir s’ils imposeront une telle initiative ou pas. Ils savent qu’ils auront à affronter une certaine opposition afin de faire avaler cette pilule amère, déjà que nombre de gens manifestent leur lassitude devant cette crise qui n’en finit plus de finir.
En définitive, il semble que les gouvernements les plus démocratiques – à commencer par celui du Danemark – n’iront pas jusqu’à discriminer au sein de leur population entre ceux et celles qui seront vaccinés et les autres.
Qu’en sera-t-il par chez vous?
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