jeudi 17 juin 2021

Le «gun» dans la tête




La définition d’une «fusillade de masse» (mass shooting) demeure encore incertaine. Intuitivement, on comprend qu’il s’agit d’une agression de la part d’au moins un individu, à l’aide d’une arme à feu, à l’encontre d’un groupe de personnes. Les circonstances et le nombre de victimes demeurant à préciser, il existe donc quantité de définitions. Cela rend l’établissement de statistiques plus difficile, ce qui en arrange probablement plusieurs aux Stazunis. À preuve, la variabilité est telle que le nombre de fusillades de masse va, officiellement, de cinq par année sur le territoire yankee à une par semaine. Tout dépend, apparemment, du nombre d’innocents qui restent sur le carreau.


Par ailleurs, il existe quantité de causes qui ajoutent à cette sombre liste. Il y a les agressions – qu'il s'agisse de crimes ou de simples altercations entre automobilistes –, les accidents, les maladresses d’amateurs et les suicides.


Selon le Gun Violence Archive, un organisme à but non lucratif yankee, plus de 38 000 décès furent imputables aux armes à feu aux Stazunis, en 2019. Or, depuis plusieurs années, la tendance est à la hausse et les experts se perdent en conjectures afin de trouver des solutions pour l’inverser.


Voici que le gouverneur du Texas, M. Greg Abbott, n’a rien trouvé de mieux dans ce contexte que d’autoriser le port d’arme à feu partout dans son État, sans que cela nécessite un permis. Or, aux Stazunis, une arme à feu va du revolver de petit calibre au fusil antimatériel. Pourquoi un citoyen a-t-il besoin d’un fusil antimatériel? Bin, au cas où le gouvernement voudrait saisir le revolver de petit calibre, ç’t’affaire!


Quelle arme faudrait-il abolir dans ce pays afin d’aider à restaurer un climat plus sain? La réponse est toute simple: celle que les Yankees ont dans la tête.



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