lundi 6 avril 2020

Les relations dangereuses



Certains épidémiologistes font valoir que, parmi les statistiques alarmistes des gouvernements, il n’est fait mention que de décès reliés au Covid-19. Ces mêmes spécialistes remarquent que la formulation ne signifie nullement que les décès sont causés par le virus. Elle indique seulement que les personnes qui sont mortes l’avaient contracté.

Ce n’est pas exactement la même chose. Par exemple, si vous souffrez d’une maladie chronique – cardiovasculaire, mettons –, que vous contractez un rhume de cerveau et que vous mourez, va-t-on dire que votre décès est lié au rhume de cerveau? C’est pourtant ce qu’on fait présentement. Il ne faut pas perdre de vue que 90% des personnes dont la mort est imputée au coronavirus ont plus de 70 ans et souffraient, pour la plupart, d’affections chroniques pouvant s’avérer fatales par elles-mêmes.

D’autres spécialistes ont aussi fait remarquer que les foyers du Covid-19 sont bien souvent situés dans des régions où la qualité de l’air est moins bonne (Wuhan, New York, nord de l’Italie, etc.). Or, le virus provoque en fait une maladie pulmonaire.

La pollution serait-elle notre maladie chronique collective?

1 commentaire:

Anonyme a dit…

Donc, si le virus n’est pas si mortel que ça, puisqu’il tue surtout des gens malades, vieux et destinés à mourir, mettons fin au confinement et relançons le commerce. Excellent! Trump pense la même chose.

Par extension, si je tue quelqu’un avec ma voiture, ce n’est pas grave, puisque cette personne était destinée à mourir un jour ou l’autre, comme tout le monde.

Et ce n’est pas vraiment ma voiture qui l’a tué. S’il est mort, c’est parce que son cœur s’est arrêté de battre ou parce qu’il s’est vidé de son sang, bref pour un problème médical hors de mon contrôle.