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Est-il besoin de préciser ici que la planète subit en ce moment une infection de la part d’un virus nouveau provoquant une forme de pneumonie chez les malades? Appelé «coronavirus», ou COVID-19, l’agent pathogène s’est répandu dans divers pays, depuis la Chine. L’un des foyers s’est développé en Iran, là où même des membres du gouvernement ont été atteints.
Par la faute de leur système de santé déficient, les Stazunis s’imaginent être épargnés par la menace. En conséquence, des groupes de pression proches de l’administration Trompe ont eu l’idée de limiter – voire stopper – l’exportation de médicaments vers l’Iran. Comme on sait, ces deux pays sont à couteaux tirés depuis des décennies. En outre, personne n’attend de Washington – surtout avec la présidence actuelle – la moindre manifestation d’altruisme ou de solidarité.
Aussi la chose ne surprend-elle pas. Ce qui étonne, par contre, c’est que des gens s’imaginent qu’une telle attitude incitera Téhéran à faire des concessions. Il y a un relent de naïve cruauté dans tout cela.
Quand on pense que, au moment de l’ouragan Katrina, en 2005, même Cuba, pourtant étranglée par le blocus yankee, avait offert son aide à Washington, au nom de la plus élémentaire humanité.
C’était normal, aussi: les Stazunis ne sont-ils pas les leaders du monde libre… de toute morale?
* Pour ce qui est du virus en chocolat dans la photo, l'article est ici.
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