mercredi 17 février 2016
Bombes pacifistes
De plus en plus, le débat porte sur la meilleure façon de combattre Daech, Al-Nosra et Al-Quaïda en Syrie.
Les Stazunis ont eu l'idée – qu'il faut au moins souligner pour son originalité – de bombarder, mais en visant à côté des cibles ou peut-être de bombarder avec de l'aide militaire. Élégant, mais pas très efficace si les terroristes sont vraiment les ennemis des Yankees. Un gros «si», en effet.
Les Russes, eux, mauvais joueurs et pas originaux pour deux sous, ont pensé qu'il serait mieux de taper dans le tas et d'envoyer d'autres types au casse-pipe. Ces derniers, les Syriens fidèles au régime et leurs alliés, se sont chargé d'occuper le terrain systématiquement à la pointe du fusil.
Personne n'a pensé que la meilleure stratégie consistait à priver les forces rebelles de leurs sources d'approvisionnement, lesquelles provenaient de la Turquie. En d'autres termes, si les autres nations voulaient vraiment venir à bout du terrorisme dans cette région du monde, c'est la Turquie qu'il leur faudrait bombarder de bout en bout, et pas avec des colis de la Croix-Rouge.
Or, la Turquie est un membre de l'OTAN. La charte de cette organisation stipule que, si un pays membre est attaqué, les autres doivent se porter à sa défense. Donc, si les Occidentaux bombardent la Turquie, il faudrait qu'ils se bombardent eux-mêmes aussi.
En n'ayant plus à déplacer leurs avions si loin, CAnada, Royaux-Munis, France et Stazunis pourront faire de colossales économies de carburant, ce qui les affranchira du besoin de tant contrôler les sources de pétrole et donc d'intervenir militairement à l'étranger.
Ainsi, les gens se bombardant eux-mêmes, la paix finirait par venir toute seule
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