Sur la photo ci-dessus, Vladimir Putin rigole intérieurement |
Selon les derniers chiffres publiés par l'Institut Bloomberg, il appert que la Russie a vu sa situation économique s'améliorer au cours des derniers mois. Voilà qui donne une riche idée de l'efficacité des sanctions économiques. Dans le même temps – et dans la même aire géographique – celle de l'Ukraine, pays politiquement, militairement et économiquement «appuyé» par les Stazunis, l'Europe et l'OTAN, s'est grandement dégradée. Non seulement l'économie accuse-t-elle un retard catastrophique, mais la corruption a atteint des niveaux jamais égalés dans ce pays livré au fascisme. Et dire que la corruption a été le prétexte choisi pour déboulonner l'ancien président Yanoukovitch!
Il est vrai que la chute concoctée des prix du pétrole a littéralement démoli d'autres ennemis des Yankees – le Venezuela, pour ne pas le nommer –, mais pas un des autres objectifs – comme saper les rentrées de devises de la Russie – n'ont été atteints.
Plus grave encore, toujours selon la même étude de l'Institut Bloomberg, si la situation économique – i.e.: l'indice de misère – s'était redressé aux Stazunis en 2014, passant de 11,0 à 4,6, la situation s'est de nouveau détériorée en 2015 avec un indice de 6,4.
Si Washington comptait sur les sanctions économiques pour saper le potentiel d'intervention à l'étranger de la Russie, il se pourrait bien qu'il se soit enferré dans son propre piège.
Curieux, avec l'Afghanistan, l'Irak et la Syrie, ce n'était pas leur genre…
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