jeudi 21 janvier 2016
Pas des noces d'argent
Une petite coupe de champagne? Pourquoi pas? allez…
L'occasion? Mais c'est le 25e anniversaire du début du fiasco proche-oriental auquel nous sommes encore conviés, chaque soir, au bulletin de nouvelles. Sauf qu'il n'est plus besoin d'aller le chercher très loin; les acteurs de ce film d'horreur ont décidé de faire de la livraison à domicile. New York, Londres, Madrid et Paris, entre autres, ont tous écopé.
Je présume que notre tour viendra et pas sous la forme d'adolescents à la dérive se laissant embrigader dans un service militaire inspiré de la légion: abattre des inconnus pour le compte d'étrangers. Il faudra alors plus qu'un service de surveillance dans des couloirs de cégep.
Comment mettre un terme à ce flot de sang et de larmes? Plus personne ne le sait. La seule solution que proposent les initiateurs de cette guerre interminable qui a débordé chez tous ses voisins comme un torrent en crue est d'engloutir encore davantage de ressources et de multiplier les morts en espérant que la mécanique s'enraye. Nous savons déjà que tout ce que cela accomplira sera de l'emballer.
Je suppose que, comme pour toutes les guerres d'usure qui ont laminé l'espèce humaine dans le passé, l'épuisement finira par étouffer le brasier sous le monceau de cadavres. Mais dans combien de temps? Nul ne le sait.
Et combien de temps avant que ça recommence ailleurs?
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