vendredi 29 mai 2015

Cuba et caquet bas



 C’est une façon de ravaler ses propres mensonges que de retirer un pays de la liste des États soutenant le terrorisme. C’est aussi une façon d’admettre que, pendant plus de un demi-siècle, on s’est gouré sur toute la ligne, tant sur le fond que sur la façon de se comporter sur la scène internationale.
Désormais, Cuba cesse d’être sur la liste noire des Stazunis. On se prend à penser que d’autres nations pourraient ne plus y figurer éventuellement. Lesquelles? Ça, bien évidemment, nul ne pourrait s’avancer à le prédire.
Mais il est une question plus urgente que celle consistant à retirer des noms de ladite liste. Il faut se demander d’ores et déjà qui va remplacer Cuba. On sait que, depuis le début du XXIe siècle, les Yankees se cherchent désespérément des ennemis, ne serait-ce que pour continuer à financer leur complexe militaro-industriel, lequel, semble-t-il certains jours, donne l’air de contrôler le pays tout entier.
Là non plus, je ne me risquerai pas à énumérer des noms. Tout ce qu’on peut dire est que, côté vexillologie, les Portoricans poussent un soupir de soulagement. Ils ne craignent plus que des daltoniens les associent au terrorisme international.

Aucun commentaire: